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Le Sénégal a pris part à travers le Ministère du Pétrole et des Energies à la première réunion du groupe de travail sur la transition énergétique du G20, sous la présidence de l’Inde, tenue à Bengalore du 05 au 07 février 2023. Cette invitation entre dans le cadre de la présidence de l’Union Africaine assurée par Son excellence Macky SALL, le Chef de l’Etat, marquée par un leadership assumé et un fort engagement à porter la voix de l’Afrique et sa position sur la question stratégique de la transition énergétique. Conduite par le Directeur des Hydrocarbures, Papa Samba BA, la délégation composée de la coordinatrice de la Cellule des Etudes et de la Planification et de l’expert environnementaliste a pris part aux discussions entre les pays membres du G2O, les pays invités mais également les institutions internationales comme l’Agence Internationale de l’Energie, la Banque Mondiale, les agences onusiennes et les organisations communautaires européenne et asiatique. Les échanges ont tour à tour tourné autour des six priorités proposées par la présidence Indienne du G20. En premier, l’inégalité d’accès aux technologies a été abordée et le Sénégal a défendu la nécessaire collaboration dans le domaine du partage de technologie pour assurer la réussite d’une transition énergétique juste et équitable. La technologie des électrolyseurs concernant l’hydrogène, le stockage de l’énergie ainsi que le développement de l’éolien en offshore ne sont maitrisés que par une poignée de pays, ce qui est de nature à créer des risques importants en termes de disponibilité mais également de renchérissements des coûts. La priorité suivante concerne le financement à moindre coût de la transition énergétique qui est étroitement liée à la précédente relative à l’accès aux technologies mais également à des financements innovants et adaptés. D’ailleurs, les pays africains qui ont faiblement contribué jusqu’ici aux émissions mondiales de gaz à effet de serre et qui en subissent les conséquences doivent bénéficier de mesures appropriées d’appui pour financer leur transition. Le Sénégal porte la voix de l’Afrique au Groupe de travail sur la transition énergétique Le Sénégal a pris part à travers le Ministère du Pétrole et des Energies à la première réunion du groupe de travail sur la transition énergétique du G20, sous la présidence de l’Inde, tenue à Bengalore du 05 au 07 février 2023. Cette invitation entre dans le cadre de la présidence de l’Union Africaine assurée par Son excellence Macky SALL, le Chef de l’Etat, marquée par un leadership assumé et un fort engagement à porter la voix de l’Afrique et sa position sur la question stratégique de la transition énergétique. Conduite par le Directeur des Hydrocarbures, Papa Samba BA, la délégation composée de la coordinatrice de la Cellule des Etudes et de la Planification et de l’expert environnementaliste a pris part aux discussions entre les pays membres du G2O, les pays invités mais également les institutions internationales comme l’Agence Internationale de l’Energie, la Banque Mondiale, les agences onusiennes et les organisations communautaires européenne et asiatique. Les échanges ont tour à tour tourné autour des six priorités proposées par la présidence Indienne du G20. En premier, l’inégalité d’accès aux technologies a été abordée et le Sénégal a défendu la nécessaire collaboration dans le domaine du partage de technologie pour assurer la réussite d’une transition énergétique juste et équitable. La technologie des électrolyseurs concernant l’hydrogène, le stockage de l’énergie ainsi que le développement de l’éolien en offshore ne sont maitrisés que par une poignée de pays, ce qui est de nature à créer des risques importants en termes de disponibilité mais également de renchérissements des coûts. La priorité suivante concerne le financement à moindre coût de la transition énergétique qui est étroitement liée à la précédente relative à l’accès aux technologies mais également à des financements innovants et adaptés. D’ailleurs, les pays africains qui ont faiblement contribué jusqu’ici aux émissions mondiales de gaz à effet de serre et qui en subissent les conséquences doivent bénéficier de mesures appropriées d’appui pour financer leur transition. La question des combustibles dites du futur a été abordée notamment sur l’importance de la biomasse dans le futur du mix énergétique et l’émergence de l’hydrogène, une alternative sure dans une trajectoire d’énergie durable. La priorité relative à la sécurité énergétique et la diversification de la chaine d’approvisionnement a fédéré tous les intérêts des participants dans un contexte de crise. Les bouleversements récents dans les approvisionnements énergétiques ont montré la fragilité des pays dépendants de combustibles importés. Le même schéma pourrait se reproduire avec certains combustibles et technologies de transition dont la chaine d’approvisionnement est sous le leadership de trois pays. Sur ce point, le Sénégal a fermement réaffirmé sa position et celle du continent relative à la nécessité de considérer le gaz comme une énergie de transition, ce qui est un impératif de sécurité énergétique mais également de justice dans la transition. Plusieurs intervenants ont d’ailleurs soutenu le fait que les pays utilisent les combustibles qu’ils produisent généralement et que la transition devra nécessairement être graduelle. L’efficacité énergétique que d’aucun considère comme le premier combustible est une composante essentielle de la transition énergétique car permettant de réduire la demande sans préjudice sur la satisfaction des besoins. La priorité de l’accès universel à moindre coût est la problématique qui touche davantage les pays d’Afrique subsaharienne qui concentrent l’essentiel de la population mondiale sans accès aux services énergétiques de l’électricité mais également de cuisson propre. Il a été d’ailleurs rappelé surtout par les institutions multilatérales, l’engagement y relatif de la communauté internationale au titre de l’objectif de Développement Durable N°7. Le Sénégal n’a pas manqué de relever toutes les contraintes liées à un faible accès à l’énergie qui compromet toute opportunité de progrès économique et social, ce qui rend légitime l’utilisation de ressource locale comme le gaz pour produire de l’électricité à moindre coût et démocratiser ainsi un accès abordable et fiable. Il n’a pas manqué de saluer l’expérience récente de l’Inde qui a atteint l’accès universel en seulement 18 mois. La participation du Sénégal sous la couverture de la présidence de l’Union Africaine par Son excellence le Chef de l’Etat Macky SALL à toutes les rencontres stratégiques du G20 sur la transition énergétique est d’une haute portée pour défendre la position africaine d’une transition juste et équitable. Il s’agira pour le pays de transmettre le flambeau au Comores mais également de poursuivre la dynamique de leadership en assurant une présence internationale dans les hautes instances d’échanges sur l’avenir du secteur énergétique qui de manière historique est en train d’être dessiné. |