Catégorie : Electricité

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Monsieur le Ministre du Pétrole et des Énergies, M. Antoine Félix Abdoulaye DIOME, a effectué une visite au dispatching de Mbao, ce jeudi 28 décembre 2023.

Sur place, Monsieur le Ministre a souligné l’importance de ce centre névralgique de Senelec dans la gestion efficace de la distribution d’électricité dans notre pays. Il a également saisi l’occasion pour magnifier le travail et le professionnalisme du Directeur général de Senelec, M. Papa Mademba BITEYE, ainsi que de toute son équipe.

Ensuite, cap sur la raffinerie de la SAR, où les avancées remarquables ont été mises en lumière, que ce soit en termes de processus ou de capacité. À la SAR également, Monsieur le Ministre a exprimé sa satisfaction en reconnaissant le travail remarquable de Mme Marieme Ndoye DECREANE, Directrice générale de la SAR, et de tous ses collaborateurs pour les résultats obtenus.

Monsieur le Ministre du Pétrole et des Énergies, M. Antoine Félix Abdoulaye DIOME, a effectué une visite au dispatching de Mbao, ce jeudi 28 décembre 2023.
Sur place, Monsieur le Ministre a souligné l’importance de ce centre névralgique de Senelec dans la gestion efficace de la distribution d’électricité dans notre pays. Il a également saisi l’occasion pour magnifier le travail et le professionnalisme du Directeur général de Senelec, M. Papa Mademba BITEYE, ainsi que de toute son équipe.
Ensuite, cap sur la raffinerie de la SAR, où les avancées remarquables ont été mises en lumière, que ce soit en termes de processus ou de capacité. À la SAR également, Monsieur le Ministre a exprimé sa satisfaction en reconnaissant le travail remarquable de Mme Marieme Ndoye DECREANE, Directrice générale de la SAR, et de tous ses collaborateurs pour les résultats obtenus.

Le MPE lance le programme « Pôle 26 de Senelec »

Le vendredi 22 décembre 2023, Monsieur le Ministre du Pétrole et des Énergies, M. Antoine Félix Abdoulaye DIOME, a présidé la cérémonie de lancement du programme de développement du réseau de transport et de distribution « Pôle 26 de Senelec ».
Monsieur le Ministre a saisi cette occasion pour rappeler que le Chef de l’État, Son Excellence Macky SALL, a fait avancer de manière significative le secteur de l’énergie en général et le sous-secteur de l’électricité en particulier, notamment en faisant passer :
-Le nombre de villages électrifiés au Sénégal de 24% en 2012 à 61%
-Le réseau électrique de 501 Km en 2012 à 1752 Km
-La puissance installée de Senelec d’environ 500 MW en 2012 à 1789 MW
-La part des énergies renouvelables dans la puissance installée de 8% en 2012 à 31%
La Cérémonie de lancement a vu la participation du Directeur général de Senelec, M. Papa Mademba BITEYE ainsi que de deux hauts responsables de VINCI Énergies, que sont :
-M. Julio DE ALMEIDA, Directeur Général de VINCI Energies International & Systems

-M. Abdellah SABRI, Président de VINCI Energies Sénégal et DG du Pôle VINCI Energies Afrique de l’Ouest.

Le Ministre du pétrole et des énergies Mme Aïssatou Sophie GLADIMA ouvre les travaux

Le Ministre du Pétrole et des Energies, Mme Aïssatou Sophie GLADIMA a présidé ce jeudi 5 octobre 2023, à l’ouverture officielle de l’atelier portant 2e revue de la Feuille de Route Electricité du Sénégal. Les travaux se sont tenus à l’hôtel Radisson-Blu de Dakar, en présence du Chargé d’Affaires de l’Ambassade des États-Unis à Dakar, Jonathan FISCHER, de M. Diatourou NDIAYE, Ministre, Secrétaire Général adjoint de la Présidence de la République et Président du Conseil de Surveillance du MCA-Sénégal II.

La Feuille de Route Electricité du Sénégal est élaborée dans le cadre de la mise en œuvre du Compact d’Electricité de la Millennium Challenge Corporation (MCC Sénégal Power Compact), qui est une initiative conjointe des États-Unis et du Sénégal visant à fournir une électricité fiable à la population sénégalaise. Le Compact comprend un don d’investissement de 550 millions de dollars américains de la part des États-Unis d’Amérique et une contribution supplémentaire de 50 millions de dollars américains du Gouvernement du Sénégal pour un investissement global de 600 millions de dollars américains. La Feuille de Route constitue un référentiel stratégique majeur pour le développement du secteur électrique du Sénégal à l’horizon 2035. Elle traduit la vision établie par le Plan Sénégal Émergent (PSE) qui ambitionne « un accès large et fiable à une énergie bon marché », permettant ainsi (i) de garantir une parfaite disponibilité d’énergie électrique en quantité et qualité suffisantes ; (ii) d’assurer un approvisionnement de l’énergie électrique à moindre coûts pour les consommateurs finals ; (iii) d’améliorer la qualité de service ; (iv) d’accélérer le service d’accès universel à l’énergie électrique surtout dans les zones rurales ; (v) de respecter l’acceptabilité sociale et environnementale (vi) de promouvoir les énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie.
Selon Mme Aissatou Sophie GLADIMA, Ministre du Pétrole et des Energies, « cet exercice de revue, au-delà du respect des termes de l’Accord International signé entre nos deux pays, constitue une manifestation de la volonté du Sénégal à promouvoir la culture de l’évaluation dans la gestion de nos programmes. Il est donc attendu de ce processus que nous puissions mesurer les résultats, consolider les acquis, rectifier au besoin pour avancer dans les délais et dans l’optique d’atteindre les importants objectifs fixés par Son Excellence Monsieur le Président de la République Macky SALL.
En effet, le Président de la République accorde une importance capitale au secteur de l’Énergie, pilier de l’émergence et soutien incontournable à la croissance économique et à la réduction des inégalités sociales et territoriales. C’est pourquoi, le Gouvernement vise un accès universel à l’électricité en 2025 et une capacité de production de 3 000 MW à l’horizon 2035, à des coûts abordables ».

Pour Jonathan FISCHER, Chargé d’Affaires de l’Ambassade des États-Unis à Dakar, « les 550 millions de dollars que le gouvernement américain a mis à la disposition de MCC Sénégal Power Compact représentent une étape importante de notre partenariat. Le caractère ambitieux de ce compact étalé sur cinq ans, ainsi que le travail acharné de nos deux gouvernements, reflètent notre engagement mutuel et indéfectible pour réduire la pauvreté au Sénégal, en favorisant une croissance économique durable ». Il a, au nom du peuple américain, souhaité plein succès et assurer de l’engagement du gouvernement américain et de la Millennium Challenge Corporation à travailler avec le Gouvernement du Sénégal pour la mise en œuvre de cette feuille de route, afin de façonner un avenir meilleur pour le peuple sénégalais.
Selon M. Oumar DIOP, Directeur Général du MCA-Sénégal II, qui appuie la mise en œuvre de la Feuille de route, à travers le Sénégal Power Compact. « Cette revue est aussi un moment de célébration des importants résultats obtenus, particulièrement dans le domaine des réformes, et dont nous sommes tous fiers ».

La Centrale solaire de Naouré inaugurée par le DC du Ministre du pétrole et des énergies

Le Directeur de Cabinet du ministère du Pétrole et des Energies M. Issa DIONE et M. Jean-Marc Pisani, ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Sénégal ont procédé, ce mardi, à l’inauguration du mini-réseau solaire de Noura (département de Ranérou) à Matam en présence de M. Baba Diallo, Directeur Général de l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER).

Cette réalisation entre dans le cadre du projet d’électrification des 78 villages, cofinancé par l’UE et l’Etat du Sénégal et mis en œuvre par l’ASER (ASER) pour un montant de près de 10 milliards FCFA (16 millions d’euros). Il a permis l’accès au service électrique durable pour 50 000 personnes réparties dans 78 villages de Matam, Kanel, Ranerou, Goudiry et Bakel, qui sont tous très éloignés des lignes électriques.

Ce projet contribue de façon significative à l’objectif fixé par le Sénégal d’un accès universel, dès 2025, à une énergie compétitive pour les entreprises, abordable pour les populations, particulièrement les plus vulnérables, et protectrice de l’environnement. C’est aussi un moyen de rassurer les populations des zones éloignées du réseau Senelec, que leurs positions géographiques ne constituent plus une difficulté à leur électrification grâce aux technologies adaptées à l’équité sociale et territoriale.

A cette occasion, l’Ambassadeur de l’UE Jean Marc PISANI a indiqué que « l’accès à l’électricité est un élément essentiel du développement socio-économique des populations, ici à Naouré Central comme ailleurs. En facilitant l’accès à l’électricité dans les régions les moins bien desservies du pays, l’objectif de l’UE est avant tout de contribuer à l’amélioration du quotidien des populations mais aussi de contribuer au développement de nouvelles opportunités en termes d’emplois et de revenus, dans le respect de l’environnement ».

Pour sa part le Directeur de Cabinet du Ministre du pétrole et des énergies M. Issa DIONE a rappelé que « l’accès à l’énergie durable est un droit mais doit aussi être un moyen de promotion économique, social et écologique comme prôné par le Président de la République son Excellence Monsieur Macky SALL. Il permet également de réduire les inégalités sociales entre zones rurales et urbaines. C’est pour cette raison que l’inauguration et la mise en service des centrales construites d’une puissance de 20 kWc chacune et d’un réseau électrique basse tension de 1,5 km dans chaque village, traduisent l’engagement du Chef de l’Etat de faire de chaque contrée de ce pays une zone d’émergence. Il a ajouté « qu’il s’agit à travers ces réalisations, de promouvoir la sécurité énergétique, l’équité dans l’accès aux services énergétiques, la lutte contre la pauvreté et l’immigration clandestine et l’adaptation aux changements climatiques ».
Le préfet de Ranérou et les populations de Naouré se sont réjouis de cette réalisation avant de demander l’extension de l’électricité aux autres villages environnants.

LE MPE PRESENTE LA STRATEGIE AUX DEPUTES

Le vendredi 18 aout 2023, le Ministère du Pétrole et des Energies à organisé un atelier d’information et de partage avec les honorables députés membres de la Commission Energies et Ressources minérales de l’Assemblé Nationale sur le Programme d’Accès Universel à l’électricité.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par deux allocutions. D’abord celle du président de la commission M. Abass FALL qui s’est félicité de la tenue de cet atelier après celui qui avait été consacré au volet hydrocarbures en février dernier. Il a magnifié la franche collaboration entre le ministère et la commission avant de faire un plaidoyer pour le renforcement des moyens humains et financiers du ministère.

Pour sa part, le secrétaire général du ministère, M. Cheikh NIANE a souligné que l’exercice entre en droite ligne des orientations de Son Excellence Monsieur le Président de la République allant dans le sens de mener des dialogues inclusifs et participatifs sur les politiques publiques en matière de développement du territoire. Selon M. NIANE, cette vision du Chef de l’Etat, a été traduite en axe stratégique fort dans le Plan Sénégal Emergent et opérationnalisée à travers la mise en œuvre de plusieurs projets et programmes durant ces dix dernières années. Cela nous a valu des avancées significatives en matière d’électrification avec un taux d’électrification nationale de 85% (97% en milieu urbain et 60% en milieu rural).

A la suite de cette cérémonie, des présentations sur l’état des lieux des projets et programmes ont été faites respectivement par : le Directeur de l’électricité, le Directeur général de l’ASER, le Directeur général de Senelec, le Directeur général du MCA, le chef de projet électrification du PUDC et le Directeur général de l’ANER.

Résumé des différentes présentations
La stratégie d’accès universel à l’électricité a été présentée par le Directeur de l’électricité M. Ibrahima NIANE qui a rappelé que l’action du Gouvernement s’inscrit dans un objectif d’Accès universel, dès 2025, à une énergie compétitive pour les entreprises, abordable pour les populations, particulièrement les plus vulnérables, et peu polluante pour l’environnement. Il a axé son intervention sur les points suivants :
• Rappels des objectifs
• Cadre institutionnel et modes d’intervention
• Situation de l’accès
• La stratégie pour l’accès universel
La deuxième présentation a fait état de la situation des projets de l’ASER. Le Directeur Général M. Baba Diallo est revenu sur :
• Les programmes et outils d’intervention
• La situation des projets et programmes
-situation des concessions électrification rurale
– projets d’électrification par extension mt/bt du pnuer
– projets d’électrification par voie solaire PV du pnuer
• Les perspectives

Quant au Directeur Général de Senelec, il a fait un bref rappel des missions de Senelec dans le cadre de l’électrification rurale avant de présenter le Programme d’Accès Universel.
Il a aussi fait une présentation sur le prépaiement WOYOFAL en revenant sur le Processus de facturation, les éléments de facturation, les exemples d’achats, les avantages et conseils pour une meilleure utilisation.

M. Oumar DIOP, Directeur Général du MCA a fait une présentation sur les objectifs du Power Compact à savoir :
• Fournir de l’électricité de qualité à partir de sources, à faible coût, disponibles pour que Senelec satisfasse la demande croissante sur le réseau interconnecté au Sénégal ;
• Augmenter l’offre et la demande en électricité de qualité dans les zones rurales et péri-urbaines du Sénégal ;
• Créer un cadre propice à l’amélioration de la viabilité financière et à la bonne gouvernance du secteur pour une fourniture de l’électricité en quantité et en qualité ;

Concernant le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) le chef du Projet électrification, représentant le Directeur général a axé sa présentation sur :
• Les Objectifs du PUDC
• Les Différents projets d’électrification du PUDC
• Les Résultats et l’Etat d’Avancement des projets
Le Directeur Général de l’ANER, M. Tamsir NDIAYE a fait une présentation de l’Agence, la vision et les axes stratégiques pour la période 2019-2023. Il a ensuite décliné les principaux axes d’intervention de l’ANER avant d’évoquer la situation globale de la pose des lampadaires solaires et les perspectives et l’accompagnement des PMEs, GIE…

La cérémonie de clôture, dernière étape
A la suite de ces présentations, une trentaine de parlementaire ont participé au débat sur les problématiques d’accès universel à l’électricité en milieu rural, sur la répartition des lampadaires solaires dans les différentes communes du Sénégal en insistant sur l’équité. Ils ont aussi émis une alerte concernant les habitations autour des pilonnes de Senelec. Ainsi, les Directeurs généraux ont tour à tour repris la parole pour apporter des réponses aux différentes questions et observations soulevées.

La cérémonie de clôture a constitué la dernière étape de cette journée. Le Président Abass FALL a saisi l’occasion pour réaffirmer la disponibilité de la Commission a poursuivre la collaboration avec le ministère. Il a par ailleurs remercié le ministère pour avoir partagé avec la représentation nationale l’état d’avancement des projets et programmes. Il aussi marqué la disponibilité des membres de la Commission à travailler avec Senelec dans le cadre de la sensibilisation et de la communication sur le prépaiement du WOYOFAL et la sécurisation des emprises de la Senelec. Dans son mot de clôture, le Secrétaire Général du Ministère, M. Cheikh NIANE a remercié l’ensemble des participants et a félicité les agents du ministère pour la réussite de cet atelier.

CHEIKH NIANE APPELLE L’AFRIQUE A « CONSTRUIRE ENSEMBLE L’ARBRE DE LA VIE »

Une délégation du Ministère du Pétrole et des Energie conduite par le Secrétaire général Cheikh NIANE a représenté Mme Aissatou Sophie GLADIMA à la 5ème Conférence internationale sur l’Energie en Namibie (NIEC) du 25 au 27 avril sur le thème « Façonner l’avenir de l’énergie pour la création de valeur ». Outre Tom K ALWEENDO, ministre namibien des mines et de l’énergie, ont pris part à cette NIEC le Dr Omar FAROUK, Secrétaire Général de l’APPO, Gabriel Mbaga OBIANG LIMA, ministre équato-guinéen du Plan, de la diversification économique, Andrew MERCER, vice-ministre Ghanéen de l’énergie entre autres.

La NIEC a réuni gouvernants, experts du secteur du pétrole et du gaz, secteur privé, compagnies pétrolières et autres acteurs concernés. C’est ainsi que dans son mot de bienvenue à tout ce beau monde, Tom K ALWEENDO a rappelé que « le NIEC sert de plate-forme pour les parties prenantes se rassembler, partager des connaissances, échanger des idées et explorer de nouvelles possibilités. Cette conférence vise à favoriser des discussions significatives, à inspirer une réflexion novatrice et à obtenir des résultats concrets pour façonner l’avenir de l’énergie d’une manière qui crée de la valeur pour toutes les parties prenantes ».

 Selon M. ALWEENDO, la Namibie qui a récemment fait d’importantes découvertes de gisements d’hydrocarbures, reconnait parfaitement l’importance de la coopération régionale et la nécessité de travailler ensemble pour libérer tout le potentiel des ressources naturelles de l’Afrique. « Grâce à la collaboration, nous pouvons tirer parti de nos forces et relever collectivement les défis et saisir les opportunités du secteur de l’énergie, tels que le développement des infrastructures, les cadres réglementaires et le renforcement des capacités » a-t-il laisser entendre.

Dans sa prise de parole lors du panel ministériel M. Cheikh NIANE a remercié la Namibie d’avoir invité le Sénégal à cette grand-messe du secteur de l’énergie. Il a salué l’ouverture du pays qui promeut ainsi la coopération régionale pour permettre aux différents pays du continent de tirer le meilleur de l’exploitation des ressources naturelles. Il a ensuite présenté le potentiel du Sénégal avec plus 910 milliards de mètres cubes de gaz dont l’exploitation va permettre au pays d’avoir d’importantes ressources financières pour son développement. Notre pays entend aussi mettre en œuvre une stratégie dite gas to power pour améliorer son système de production électrique avec une baisse des couts de production de l’électricité grâce au gaz domestique. M. NIANE a aussi rappelé que depuis la découverte de ces ressources, le Sénégal a fait beaucoup de benchmarking au Nigéria, au Ghana et dans d’autres pays pour s’inspirer des bonnes pratiques. C’est ainsi que le pays a mis en place tout un dispositif légal et réglementaire pour un meilleur encadrement de l’exploitation pétrolière et gazière en se dotant d’un nouveau code pétrolier, d’une loi sur le contenu local et d’une loi sur la répartition des revenus tirés du pétrole et du gaz. Pour M. NIANE, « dans le domaine de l’énergie comme dans les autres, l’Afrique n’a pas le choix car elle doit construire ensemble l’arbre de la vie » reprenant ainsi un couplet de l’hymne national de la Namibie. 

Le Secrétaire Général de l’organisation des producteurs africains de pétrole ne dira pas autre chose. Selon le Dr Omar FAROUK, aucun pays africain ne peut s’en sortir seul sans collaboration et sans intégration. C’est d’ailleurs la raison d’être de l’APPO.

POUR UN ACCES UNIVERSEL A MOINDRE COUT

Le Secrétaire Général du Ministère du Pétrole et des Energies a procédé le lundi 20 mars à l’ouverture de l’atelier de lancement du programme d’appui au développement de la planification énergétique. Ce programme est mis en œuvre conjointement par le ministère, IRENA (Agence internationale pour les énergies renouvelables) et le PED (Programme Energie Durable) de la GIZ.

En ouvrant les travaux, M. NIANE a tenu à magnifier l’excellence de la coopération sénégalo-allemande dans le secteur de l’énergie. En effet, depuis plusieurs décennies, les différentes initiatives conduites ensemble dans les domaine du financement des infrastructures énergétiques, de la promotion des technologies d’énergie renouvelable, du développement de projets d’usages productifs de l’énergie et du renforcement de la gouvernance ont véritablement contribué aux importants résultats atteints par le Sénégal. Selon le SG, le secteur de l’énergie est le pilier de toutes les transformations nécessaires à l’atteinte de nos objectifs de développement socio-économique. A cet effet, « le Sénégal a montré une ferme volonté et franchi d’importants pas pour accélérer l’accès à l’électricité, qui s’établit à près de 60% en milieu rural, renforcer le système d’offre d’électricité avec une capacité totale installée de 1616, 41 MW dont 30% d’énergie propre » fait-il remarquer. Cependant, d’importants défis nous interpellent pour réduire les coûts de l’électricité et atteindre l’accès universel. Il convient de les relever « avec la mise en œuvre de notre stratégie gas to power, la poursuite du développement des énergies renouvelables tout en assurant la prise en compte de nos engagements et de notre responsabilité vis-à-vis du climat. Nous sommes de ce point de vue fermement engagés en faveur d’une transition énergétique juste et équitable, fondée sur le nécessaire équilibre entre nos besoins légitimes de développement et la préservation de la planète » précise M. NIANE.

Il faut dire que la prise de décisions est centrale dans le secteur de l’énergie pour satisfaire une demande croissante à moindre coût avec les sources d’énergie et technologies les plus appropriées et tenant compte des défis climatiques. « C’est là que réside toute l’importance de ce programme axé sur la planification énergétique avec IRENA dont l’expertise est avérée dans ce domaine ». En effet, il permettra à notre pays de disposer des outils nécessaires à l’analyse du système énergétique et à la réalisation d’un plan directeur à long terme

Pour sa part, la cheffe du bureau de la coopération à l’ambassade d’Allemagne à Dakar dira que pour répondre au défi de l’accès universel à l’électricité avec un prix compétitif, le Sénégal avec l’appui de ses partenaires a intensifié ses efforts au cours des dernières années pour la mise en place de mesures contribuant à rendre l’énergie disponible à moindre coût. Pour Mme Clara NICKEL, « ce partenariat est une opportunité d´afficher les ambitions climatiques en termes de part d´énergies renouvelables dans la production électrique. Etant donné son fort potentiel en solaire et éolien, ainsi que son poids politique dans la sous-région, le Sénégal représente à cet égard un modèle ».

UN PAS DE PLUS VERS LA SOUVERAINETE ENERGETIQUE

Le Président de la République son Excellence Macky SALL a inauguré le samedi 11 février 2023 la centrale électrique de Malicounda dans le département de Mbour. C’était en présence de Mme Aissatou Sophie GLADIMA, ministre du pétrole et de énergies, du Directeur général de Senelec ainsi que de ses partenaires, du maire de la localité et des populations fortement mobilisées à l’occasion.

Fruit d’un partenariat public privé entre Malicounda Power, Africa 50 et Senelec et d’un cout de 153, 817 Millions d’euros soit près de 101 Milliards de francs CFA, la centrale déjà fonctionnelle, dispose d’une capacité de 120 Mégawatts et participe à la couverture des besoins électriques de plus de 701 000 foyers domestiques. Dans son allocution de bienvenue, le maire de la localité a magnifié l’apport de cette centrale pour sa commune. En effet pour l’année en cours « le budget de la mairie sera abondé d’un montant de 309 Millions de francs CFA du fait de cette infrastructure » s’est réjoui le maire Maguette SENE.

Le représentant de la BAD, M. Mouhamed CHERIF, intervenant au nom des partenaires financiers du projet, a salué la résilience des promoteurs Melec PowerGen et Africa 50   et des bailleurs de fonds réunis autour de la Banque Africaine de Développement (BAD) à savoir la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA), l’OPEC (Fund for International Development) et la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) pour leur soutien indéfectible ainsi que les partenaires financiers au niveau local. Il a adressé ses remerciements à Senelec, pour sa réelle volonté d’accompagner ce projet matérialisée par sa participation au capital.

Pour sa part, le Président de la République, après avoir coupé le ruban inaugural, a tenu d’abord a remercié les populations pour « l’esprit républicain dont elles ont fait montre en acceptant d’abriter des infrastructures énergétiques vitales » comme cette centrale bâtie sur une superficie de 6 hectares en plus de la centrale solaire inaugurée il y a quelques années. Le Président de la République, a ensuite rappelé qu’en 2012, la puissance totale installée au Sénégal était d’environ 500 MW dont 8% provenait de l’hydroélectricité. Aujourd’hui la puissance totale installée a triplé pour atteindre plus de 1600 MW avec un mix varié et équilibré et des perspectives encore plus prometteuses. Selon lui, « ces performances sont le fruit d’une politique hardie d’investissement, fondée sur le partenariat public privé qui ont permis de résorber le gap de puissance, mettant ainsi fin aux coupures intempestives d’électricité d’alors ». Il soutient ainsi que l’indépendance énergétique axée sur trois piliers que sont le mix-énergétique, le Plan de relance intégré de l’électricité et l’accès universel s’oriente vers une logique d’équité territoriale, de développement durable et de souveraineté énergétique.

Avant de conclure son allocution, le Président a félicité vivement le Ministre du Pétrole et des Energies, Madame Aissatou Sophie GLADIMA, le Directeur général de la SENELEC Monsieur Papa Mademba BITEYE, ainsi que l’ensemble de leurs collaborateurs tout en remerciant tous les partenaires techniques et financiers de ce projet.

LE REGEP VEUT UNE MEILLEURE IMPLICATION DES JEUNES ET DES FEMMES

Le ministre du Pétrole et des énergies, Aissatou Sophie GLADIMA a procédé le mardi 24 janvier à Dakar au lancement du processus d’élaboration de la stratégie du Réseau des femmes et des jeunes dans les secteurs des énergies (REGEP). Ledit réseau se veut un modèle d’observation, de conseil, de prévision d’anticipation et d’accompagnement dans toutes les chaines de valeurs du secteur des énergies.

Faire participer activement plus de femmes et de jeunes à toutes les sections stratégiques et décisionnelles des secteurs des énergies, est la volonté du Réseau des femmes et des jeunes dans les secteurs des énergies, lancé à Dakar par le ministre du pétrole et des énergies, Aissatou Sophie GLADIMA. Ledit réseau se veut un creuset d’idées dans la gouvernance des énergies en Afrique. Saluant l’engagement des partenaires et du REGEP, Mme le ministre du pétrole et des énergies a fait savoir que ladite stratégie va, à terme contribuer « à mieux mettre en valeur les différentes opportunités du secteur de l’énergie pour une amélioration des conditions de vie des populations ». Selon elle, le secteur constitue un pilier incontournable pour le développement et la réduction des inégalités sociales et territoriales car visant à garantir un accès large et fiable à une énergie à bon marché à l’horizon 2035. C’est pourquoi elle dit « espérer que la stratégie, qui sera proposée à la fin va permettre au REGEP de mieux faire face aux défis de l’heure. Il s’agit principalement de permettre aux femmes et aux jeunes d’être des acteurs déterminants dans l’usage des énergies pour le développement du continent, de la sous-région et du Sénégal en particulier ».  

Le représentant de l’Union européenne Simon Van Den BROEKE, chef d’équipe, chargé du secteur de l’énergie dira que le lancement du REGEP cadre parfaitement avec le Programme d’appui au développement des énergies renouvelables pour l’accès universel (PADERAU).

Lequel programme rappelle-t-il, a un budget total de « 52 milliards de FCFA, soit 80 millions d’euros ».

S’agissant du réseau, il laisse entendre que l’accompagnement du REGEP « fait partie des activités organisées dans le cadre de l’assistance technique genre de l’UE ».

M. Broeke dira que l’engagement de l’UE dans le secteur de l’énergie vise « à libérer le potentiel et favoriser l’accomplissement social et économique des jeunes et des femmes, notamment celles du monde rural pour un accès à une électricité durable est inclusive ».

Aïssa Kabo SIDIKOU, représentante résidente de la commission de l’UEMOA à Dakar a salué le processus ayant conduit à la mise en place du REGEP et la nécessité de relever l’implication des jeunes et des femmes dans le secteur de l’énergie. Pour elle, la mise en place du REGEP cadre parfaitement avec la politique genre de l’UEMOA qui veut qu’à l’horizon 2030, l’ensemble des citoyens de l’espace communautaire accède à un service énergétique de qualité et à bas prix. Pour rappel, la politique énergétique commune de l’UEMOA adoptée en 2001 demande l’implication des populations et la complémentarité des systèmes.