Mettre en œuvre la politique énergétique

C’est l’une des attributions phares du Ministre en charge du pétrole et des énergies. Sous l’autorité du Premier Ministre, il est chargé en effet de préparer et de mettre en œuvre la politique définie par le Chef de l’Etat dans les secteurs des énergies et des hydrocarbures.

Cette politique énergétique est déclinée, tous les cinq (5) ans, dans un document cadre dénommé Lettre de Politique et de Développement du Secteur de l’Energie (LPDSE). L’actuelle lettre couvre la période 2019-2023. Elle prend en charge les nouvelles découvertes de pétrole et de gaz intervenues au Sénégal entre 2014 et 2017, notamment la stratégie « gas to power », arrêtée par le gouvernement, pour l’accès universel à l’électricité en 2025.

D’un point de vue énergétique, le gaz local, dont la production commencera dès 2022, permettra à travers la stratégie « gas to power » adoptée par l’Etat du Sénégal, d’accélérer la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat. Cette stratégie aura de multiples effets comme (i) la baisse du coût de production grâce à l’utilisation du gaz local (gisement de Sangomar et de Grand Tortue Ahmeyim), (ii) l’augmentation de la capacité de génération électrique, (iii) la sécurisation de l’approvisionnement énergétique et (iv) la diminution de l’empreinte carbone générée par la production électrique grâce au remplacement du fioul et du charbon actuellement utilisés par du gaz dans nos centrales.

En cohésion avec cette stratégie gas to power, le Sénégal mettra également en œuvre, grâce au Millenium Challenge Account, un important projet d’extension et de modernisation de son réseau électrique afin d’assurer le transport et la distribution de cette électricité propre et peu chère, dans toutes les localités du Sénégal.

Ainsi, dès 2024, le Sénégal pourrait matérialiser la vision du Chef de l’Etat grâce au gaz naturel local. Pour rappel, une énergie abordable, pour nos entreprises et notre population, constitue un déterminant majeur et un catalyseur pour notre économie dans son ensemble. En effet, non seulement elle contribuera d’améliorer la compétitivité des secteurs déjà existants mais aussi, elle facilitera la création et la modernisation de secteurs d’activités à très forte valeur ajoutée comme le traitement des minerais, l’aciérie, le raffinage, la pétrochimie, la production d’ammoniac ou encore celle d’engrais grâce à nos ressources en phosphates.