Le gouvernement a opté pour le choix stratégique de conserver la Société Africaine de Raffinage. La raffinerie qui couvre 40% de la demande locale en produits pétroliers a vu également son capital ouvert à de nouveaux investisseurs aux fins d’améliorer et de moderniser l’outil de raffinage.
Les découvertes de pétrole et de gaz vont venir renforcer cette option stratégique pour sécuriser les approvisionnements du pays. Notre pays va passer d’importateur net à exportateur net d’énergie à partir de la fin de l’année 2023.
L’indépendance énergétique va être matérialisée, entre autres, par la sécurisation de l’approvisionnement de Senelec en combustibles, la réduction considérable du coût de l’énergie pour les populations et les entreprises du Sénégal, avec comme but ultime un accès universel à l’énergie propre dès 2025.
Pour ce faire, le gouvernement a déjà commencé la mise en œuvre d’un ensemble de réformes et de projets qui vont fonder cette approche stratégique. Parmi ces réformes, on peut citer (i) l’adoption d’un Code gazier qui régit désormais le segment midstream et aval gazier, (ii) la réorganisation de la Senelec en holding, ou encore (iii) la réforme du régulateur CRSE (Commission de Régulation du secteur de l’Electricité) pour intégrer le secteur gazier midstream et aval dans ses missions.
Ces réformes seront adossées à un certain nombre de projets comme (i) la mise en place d’un réseau gazier national d’une longueur de 427 km, et (ii) la conversion des centrales électriques de Senelec en dual fuel (gaz et fioul lourd).
La sécurisation des approvisionnements va contribuer à mettre en place une véritable transformation structurelle et durable de notre économie qui sera pourvoyeuse d’emplois, de richesses et d’inclusion sociale pour tous les sénégalais.