Jour : 14 février 2023

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UN PAS DE PLUS VERS LA SOUVERAINETE ENERGETIQUE

Le Président de la République son Excellence Macky SALL a inauguré le samedi 11 février 2023 la centrale électrique de Malicounda dans le département de Mbour. C’était en présence de Mme Aissatou Sophie GLADIMA, ministre du pétrole et de énergies, du Directeur général de Senelec ainsi que de ses partenaires, du maire de la localité et des populations fortement mobilisées à l’occasion.

Fruit d’un partenariat public privé entre Malicounda Power, Africa 50 et Senelec et d’un cout de 153, 817 Millions d’euros soit près de 101 Milliards de francs CFA, la centrale déjà fonctionnelle, dispose d’une capacité de 120 Mégawatts et participe à la couverture des besoins électriques de plus de 701 000 foyers domestiques. Dans son allocution de bienvenue, le maire de la localité a magnifié l’apport de cette centrale pour sa commune. En effet pour l’année en cours « le budget de la mairie sera abondé d’un montant de 309 Millions de francs CFA du fait de cette infrastructure » s’est réjoui le maire Maguette SENE.

Le représentant de la BAD, M. Mouhamed CHERIF, intervenant au nom des partenaires financiers du projet, a salué la résilience des promoteurs Melec PowerGen et Africa 50   et des bailleurs de fonds réunis autour de la Banque Africaine de Développement (BAD) à savoir la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA), l’OPEC (Fund for International Development) et la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) pour leur soutien indéfectible ainsi que les partenaires financiers au niveau local. Il a adressé ses remerciements à Senelec, pour sa réelle volonté d’accompagner ce projet matérialisée par sa participation au capital.

Pour sa part, le Président de la République, après avoir coupé le ruban inaugural, a tenu d’abord a remercié les populations pour « l’esprit républicain dont elles ont fait montre en acceptant d’abriter des infrastructures énergétiques vitales » comme cette centrale bâtie sur une superficie de 6 hectares en plus de la centrale solaire inaugurée il y a quelques années. Le Président de la République, a ensuite rappelé qu’en 2012, la puissance totale installée au Sénégal était d’environ 500 MW dont 8% provenait de l’hydroélectricité. Aujourd’hui la puissance totale installée a triplé pour atteindre plus de 1600 MW avec un mix varié et équilibré et des perspectives encore plus prometteuses. Selon lui, « ces performances sont le fruit d’une politique hardie d’investissement, fondée sur le partenariat public privé qui ont permis de résorber le gap de puissance, mettant ainsi fin aux coupures intempestives d’électricité d’alors ». Il soutient ainsi que l’indépendance énergétique axée sur trois piliers que sont le mix-énergétique, le Plan de relance intégré de l’électricité et l’accès universel s’oriente vers une logique d’équité territoriale, de développement durable et de souveraineté énergétique.

Avant de conclure son allocution, le Président a félicité vivement le Ministre du Pétrole et des Energies, Madame Aissatou Sophie GLADIMA, le Directeur général de la SENELEC Monsieur Papa Mademba BITEYE, ainsi que l’ensemble de leurs collaborateurs tout en remerciant tous les partenaires techniques et financiers de ce projet.

Le Sénégal a pris part à travers le Ministère du Pétrole et des Energies à la première réunion du groupe de travail sur la transition énergétique du G20, sous la présidence de l’Inde, tenue à Bengalore du 05 au 07 février 2023.  Cette invitation entre dans le cadre de la présidence de l’Union Africaine assurée par Son excellence Macky SALL, le Chef de l’Etat, marquée par un leadership assumé et un fort engagement à porter la voix de l’Afrique et sa position sur la question stratégique de la transition énergétique. Conduite par le Directeur des Hydrocarbures, Papa Samba BA, la délégation composée de la coordinatrice de la Cellule des Etudes et de la Planification et de l’expert environnementaliste a pris part aux discussions entre les pays membres du G2O, les pays invités mais également les institutions internationales comme l’Agence Internationale de l’Energie, la Banque Mondiale, les agences onusiennes et les organisations communautaires européenne et asiatique. Les échanges ont tour à tour tourné autour des six priorités proposées par la présidence Indienne du G20. En premier, l’inégalité d’accès aux technologies a été abordée et le Sénégal a défendu la nécessaire collaboration dans le domaine du partage de technologie pour assurer la réussite d’une transition énergétique juste et équitable. La technologie des électrolyseurs concernant l’hydrogène, le stockage de l’énergie ainsi que le développement de l’éolien en offshore ne sont maitrisés que par une poignée de pays, ce qui est de nature à créer des risques importants en termes de disponibilité mais également de renchérissements des coûts. La priorité suivante concerne le financement à moindre coût de la transition énergétique qui est étroitement liée à la précédente relative à l’accès aux technologies mais également à des financements innovants et adaptés. D’ailleurs, les pays africains qui ont faiblement contribué jusqu’ici aux émissions mondiales de gaz à effet de serre et qui en subissent les conséquences doivent bénéficier de mesures appropriées d’appui pour financer leur transition.
Le Sénégal porte la voix de l’Afrique au Groupe de travail sur la transition énergétique
Le Sénégal a pris part à travers le Ministère du Pétrole et des Energies à la première réunion du groupe de travail sur la transition énergétique du G20, sous la présidence de l’Inde, tenue à Bengalore du 05 au 07 février 2023.  Cette invitation entre dans le cadre de la présidence de l’Union Africaine assurée par Son excellence Macky SALL, le Chef de l’Etat, marquée par un leadership assumé et un fort engagement à porter la voix de l’Afrique et sa position sur la question stratégique de la transition énergétique.
Conduite par le Directeur des Hydrocarbures, Papa Samba BA, la délégation composée de la coordinatrice de la Cellule des Etudes et de la Planification et de l’expert environnementaliste a pris part aux discussions entre les pays membres du G2O, les pays invités mais également les institutions internationales comme l’Agence Internationale de l’Energie, la Banque Mondiale, les agences onusiennes et les organisations communautaires européenne et asiatique. Les échanges ont tour à tour tourné autour des six priorités proposées par la présidence Indienne du G20. En premier, l’inégalité d’accès aux technologies a été abordée et le Sénégal a défendu la nécessaire collaboration dans le domaine du partage de technologie pour assurer la réussite d’une transition énergétique juste et équitable. La technologie des électrolyseurs concernant l’hydrogène, le stockage de l’énergie ainsi que le développement de l’éolien en offshore ne sont maitrisés que par une poignée de pays, ce qui est de nature à créer des risques importants en termes de disponibilité mais également de renchérissements des coûts. La priorité suivante concerne le financement à moindre coût de la transition énergétique qui est étroitement liée à la précédente relative à l’accès aux technologies mais également à des financements innovants et adaptés. D’ailleurs, les pays africains qui ont faiblement contribué jusqu’ici aux émissions mondiales de gaz à effet de serre et qui en subissent les conséquences doivent bénéficier de mesures appropriées d’appui pour financer leur transition.
La question des combustibles dites du futur a été abordée notamment sur l’importance de la biomasse dans le futur du mix énergétique et l’émergence de l’hydrogène, une alternative sure dans une trajectoire d’énergie durable. La priorité relative à la sécurité énergétique et la diversification de la chaine d’approvisionnement a fédéré tous les intérêts des participants dans un contexte de crise. Les bouleversements récents dans les approvisionnements énergétiques ont montré la fragilité des pays dépendants de combustibles importés. Le même schéma pourrait se reproduire avec certains combustibles et technologies de transition dont la chaine d’approvisionnement est sous le leadership de trois pays. Sur ce point, le Sénégal a fermement  réaffirmé sa position et celle du continent relative à la nécessité de considérer le gaz comme une énergie de transition, ce qui est un impératif de sécurité énergétique mais également de justice dans la transition. Plusieurs intervenants ont d’ailleurs soutenu le fait que les pays utilisent les combustibles qu’ils produisent généralement et que la transition devra nécessairement être graduelle. L’efficacité énergétique que d’aucun considère comme le premier combustible est une composante essentielle de la transition énergétique car permettant de réduire la demande sans préjudice sur la satisfaction des besoins.
La priorité de l’accès universel à moindre coût est la problématique qui touche davantage les pays d’Afrique subsaharienne qui concentrent l’essentiel de la population mondiale sans accès aux services énergétiques de l’électricité mais également de cuisson propre. Il a été d’ailleurs rappelé surtout par les institutions multilatérales, l’engagement y relatif de la communauté internationale au titre de l’objectif de Développement Durable N°7. Le Sénégal n’a pas manqué de relever toutes les contraintes liées à un faible accès à l’énergie qui compromet toute opportunité de progrès économique et social, ce qui rend légitime l’utilisation de ressource locale comme le gaz pour produire de l’électricité à moindre coût et démocratiser ainsi un accès abordable et fiable. Il n’a pas manqué de saluer l’expérience récente de l’Inde qui a atteint l’accès universel en seulement 18 mois.
La participation du Sénégal sous la couverture de la présidence de l’Union Africaine par Son excellence le Chef de l’Etat Macky SALL à toutes les rencontres stratégiques du G20 sur la transition énergétique est d’une haute portée pour défendre la position africaine d’une transition juste et équitable. Il s’agira pour le pays de transmettre le flambeau au Comores mais également de poursuivre la dynamique de leadership en assurant une présence internationale dans les hautes instances d’échanges sur l’avenir du secteur énergétique qui de manière historique est en train d’être dessiné.