Catégorie : Hydrocarbure

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Le Ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie de la République Islamique de Mauritanie et le Ministre du Pétrole et des Energies de la République du Sénégal, accompagnés de leurs collaborateurs respectifs, ont tenu des réunions de travail à Dakar les 18 et 19 janvier 2024, dans le cadre du suivi conjoint du développement des ressources gazières du champs Grand Tortue Ahmeyim (GTA), à travers la commission consultative de GTA.
Ces réunions de concertation permanente entre les deux pays ont permis d’évaluer l’impact global du retard enregistré dans l’exécution du projet et des augmentations annoncées des coûts.

En application des instructions des Chefs d’Etats de la Mauritanie et du Sénégal et en conformité avec leur parfaite convergence de vue, les deux Ministres ont réaffirmé leur détermination constante à œuvrer pour la réussite du projet, à garantir les droits des contractants et à préserver les intérêts de leurs nations en lien avec le projet GTA dont le démarrage de la production du gaz est désormais projeté au 3ème trimestre de 2024.

Conscients de l’importance stratégique de ce projet, eu égard à sa contribution attendue dans le développement de leurs pays, les Ministres et leurs équipes restent vigilants par rapport aux conditions opérationnelles, économiques et financières du développement des ressources partagées en partenariat avec les sociétés BP et Kosmos Energy.
A cet effet les Ministres maintiendront leurs concertations permanentes pour garantir la viabilité économique du projet tout en préservant les intérêts de leurs populations respectives.

Le Ministre Antoine Félix Abdoulaye DIOME donne le coup d’envoi

Le Ministre du Pétrole et des Energies M. Antoine Felix Abdoulaye Diome a lancé le jeudi 9 novembre 2023 la deuxième édition des journées du contenu local placée sous le thème : « Mise en œuvre de la politique de Contenu local dans le secteur des Hydrocarbures : Bilan, contraintes et perspectives ». C’était en présence du président du Conseil National du Patronat, M. Baïdy AGNE, et de délégations venues du Nigeria, pays invité d’honneur mais aussi de la République du Congo et de la Côte d’Ivoire.  

Dans son mot de bienvenue le Secrétaire Technique du Comité National de Suivi du Contenu Local (ST CNSCL), Monsieur Mor Ndiaye MBAYE a salué tous les participants et plus particulièrement ceux venus du Nigéria, de la Côte d’Ivoire et du Congo Brazzaville. Il a rappelé que ces journées ont été instituées depuis l’année dernière et constituent une opportunité pour le Comité National de Suivi du Contenu Local et les acteurs, de partager les réalisations, contraintes et opportunités découlant de l’application de la Loi sur le Contenu local et ses dispositions réglementaires. L’objectif est de faciliter l’accès aux marchés des entreprises locales et des ressources humaines nationales dans l’industrie pétrolière. A ce propos, il a révélé que « depuis la création du ST CNSCL 4 milles emplois ont été créés, 231 milles heures de formation et de capacitation dispensées par des acteurs à nos ressources humaines et près de 450 milliards de contrats gagnés par des entreprises locales au cours de l’année 2023-2024 ».

Prenant la parole, le Ministre du Pétrole et des Energies M. Antoine Felix Abdoulaye DIOME s’est réjoui de la tenue de cette deuxième édition des journées du Contenu local. Selon lui « le contenu local est un levier stratégique pour le développement économique et social du Sénégal, qui permet de créer des emplois, de renforcer les capacités, de stimuler l’innovation et de diversifier l’économie aux fins de limiter les importations des biens et services dans le cadre de l’industrie pétrolière et gazière ».

Il a aussi rappelé les efforts réalisés sur le plan légal et réglementaire pour la mise en œuvre et l’encadrement du contenu local depuis l’adoption de la loi 2019-04 du 1er février 2019 relative au Contenu local, qui définit les principes, les objectifs, les modalités ainsi que les mécanismes de la mise en œuvre du Contenu local dans le secteur des hydrocarbures. Depuis l’adoption de cette loi, le Sénégal a réalisé des progrès significatifs dans la mise en œuvre du Contenu local comme a dit le MPE citant entre autres la création de l’INPG, la mise en place du CNSCL et la création du Fonds d’Appui au Développement du Contenu Local (FADCL). Ces réalisations témoignent pour le ministre de « la volonté et de la détermination de Son Excellence Monsieur le Président de la République Macky SALL à faire du Contenu local un pilier essentiel de sa stratégie de développement du secteur des hydrocarbures ». Par ailleurs, Monsieur le Ministre précise que « Cette loi vise à assurer une répartition équitable des bénéfices de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières entre l’Etat, les compagnies pétrolières et les acteurs nationaux, tout en respectant les normes internationales de qualité, de sécurité, d’environnement et de transparence ». Toutefois M. le Ministre de dire que le Sénégal est conscient des enjeux économiques et sociaux mais aussi des défis qui ont pour noms :et s’est fixé en matière de Contenu local des défis comme : le renforcement de la compétitivité et de la performance des entreprises locales, le développement d’un tissu industriel local diversifié et intégré, qui puisse offrir des biens et des services de qualité à l’ensemble de la chaîne de valeur des activités pétrolières et gazières afin de profiter des opportunités offertes par les marchés régionaux et internationaux ; la formation et le renforcement des capacités des ressources humaines, qui sont indispensables pour répondre aux besoins en compétences du secteur, et qui impliquent une coordination efficace entre les acteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’emploi, ainsi qu’une adéquation entre l’offre et la demande de formation ; la gestion des attentes et des impacts sociaux, qui sont liés à l’exploitation des ressources pétrolières et gazières, qui requièrent une communication transparente, un dialogue inclusif, une participation effective et une responsabilité partagée entre les parties prenantes, ainsi qu’une redistribution équitable des bénéfices et une protection de l’environnement.

Des techniciens du ministère du pétrole et des énergies se sont rendus à Singapour pour une visite de suivi du chantier du FPSO Leopold Sédar SENGHOR du projet Sangomar. La délégation conduite par le secrétaire général du ministère Cheikh NIANE comprend entre autres le Directeur des hydrocarbures Papa Samba BA, le directeur général de petrosen Holding Adama DIALLO, le directeur général de Petrosen Exploration et Production Thierno Seydou LY et plusieurs autres ingénieurs du département.
Ce FPSO, véritable monstre des mers, mouillera bientôt au large du Sénégal. Avec 372 m de long, 58 m de large, ce navire de production, de stockage et de déchargement du pétrole conçu pour le projet Sangomar, culmine à 139 m de hauteur. Présentement sur le chantier naval de Keppel à Singapour, le LSS offre l’image d’une ruche d’abeille. Plus de 1000 ouvriers y travaillent quotidiennement. Les travaux de constructions ont démarré en Chine mais l’opérateur a finalement préféré transférer le chantier à Singapour en raison des restrictions qui étaient liées à la Covid en Chine. Aujourd’hui, il est réalisé à plus de 90% et est attendu dans les eaux sénégalaises en février prochain pour un démarrage de la production en juin selon Woodside.
Récemment l’opérateur Woodeside avait annoncé quelques difficultés techniques sur le chantier. Des difficultés maintenant maitrisées. En fait pendant la phase test de certains équipements, des problèmes d’alignement au niveau de la tuyauterie ont été détectés. C’est ainsi que Woodside a pris la prudente décision de procéder aux travaux de rectification. Ce qui allonge de 6 mois la date de livraison initialement prévue. Les équipes du ministère du pétrole et des énergies ont tenu à faire le déplacement pour constater de visu l’état d’avancement des travaux.
Le FPSO est composé de 2 parties. Une base de vie qui devra accueillir pendant la phase de production les équipes de permanence avec une capacité de 140 lits. L’autre partie qui constitue l’usine comporte les installations de surface. Le navire dispose de trois turbines à gaz de 28 MW chacune. Il est totalement autonome en énergie. Son arrivée dans les eaux sénégalaises est prévue pour le mois de février prochain pour un début de la production avant fin juin 2024.

La sensibilisation pour mettre fin aux attaques contre les stations-services
Le Secrétaire général du ministère du Pétrole et des Energies, M. Cheikh Niane a présidé une réunion avec les distributeurs de produits pétroliers du Sénégal le jeudi 3 août 2023. L’objectif visé est de réfléchir sur un plan de communication afin de faire face aux différentes scènes de casse et pillage des stations-service lors des manifestations de 2021 à nos jours.
Tout d’abord, M. Cheikh Niane a tenu à témoigner aux distributeurs du soutien du Gouvernement du Sénégal qui est conscient des difficultés qu’ils traversent en raison de cette situation et compte apporter son assistance. « Il restera à vos côtés pour vous permettre de mener tranquillement votre activité qui emploie plusieurs milliers de sénégalais et fait vivre d’innombrables familles » précise-t-il.
Selon lui cette synergie co-constructive des distributeurs est d’une haute importance afin de mettre en œuvre une campagne de sensibilisation et de communication commune pour faire comprendre aux manifestants que pour l’essentiel, les exploitants des stations-services sont des nationaux. « Donc l’idée selon laquelle on attaque des biens appartenant à des étrangers est à déconstruire dans le cadre de cette campagne de communication et de sensibilisation ».
Pour mieux faire face à ces menaces, les distributeurs de produits pétroliers ont décidé de mutualiser leurs efforts et leurs ressources dans le cadre d’une campagne de communication et de sensibilisation. Celle-ci mettra l’accent sur les impacts socio-économiques mais aussi les risques sécuritaires liés à ces attaques. Confiée à une agence de communication de la place de Dakar, la campagne devra permettre d’informer et de sensibiliser les différents publics cibles sur la gravité et les conséquences de ces actes pour susciter une prise de conscience, un changement d’attitude des potentiels casseurs en leur faisant comprendre qu’en s’attaquant à des stations, ils risquent leur vie et exposent celle des autres. Ils détruisent en même temps l’image tant convoitée de notre cher pays, réputé pour sa stabilité, son calme et sa teranga légendaire.

Papa Samba BA, Directeur des Hydrocarbures présente les opportunités d’affaires aux investisseurs britanniques.

Le Directeur des hydrocarbures M. Papa Samba BA a pris part ce lundi à Londres au nom du Ministre du Pétrole et des Energies, Aissatou Sophie GLADIMA, au lancement de la tournée ministérielle, Grande Bretagne-Afrique, sur la décarbonisation industrielle. C’est à l’invitation du ministre britannique des affaires internationales et du commerce M. Nigel HUDDELSTON. Plusieurs ministres de pays africains en charge de l’énergie ou des ressources naturelles (Ghana, Nigéria, Ethiopie, Mozambique, Ile Maurice) ont pris part à ce Roadshow. La tournée ministérielle africaine se penche sur le développement de la décarbonisation dans les secteurs des infrastructures, des mines et de l’énergie. En fait la grande Bretagne s’est fixé l’objectif d’atteindre le net zéro à l’horizon 2050. Dans ce cadre plusieurs grandes industries du pays sont en train de se mettre au renouvelable. C’est cette expérience que le pays veut partager avec l’Afrique à travers cette tournée. Le ministre HUDDELSTON, en lançant la cérémonie, a rappelé que « l’Afrique dispose d’un important potentiel en en énergie renouvelable et la Grande Bretagne est disposée à aider les pays africains à se décarboniser ». Pour cela, la Grande Bretagne dispose d’un outil de financement des projets verts qui est le UK Export Finance.

Dans sa prise de parole lors de cette cérémonie, le Directeur des Hydrocarbures a, au nom du ministre du pétrole et des énergies Mme Sophie GLADIMA, remercié les autorités britanniques pour cette invitation. Il a aussi salué la présence du secteur privé du pays venu discuter avec les ministres africains.  Le représentant du MPE a ensuite indiqué que le Sénégal est déjà sur la voie de la décarbonisation même s’il reste encore beaucoup à faire. « Notre pays est déjà à 30% d’énergies renouvelables dans son mix et il vient de signer le JETP (Just Energy Transition and Partnership) avec l’engagement de porter ce taux à 40% d’ici 2030. Toutefois notre pays compte développer les autres sources d’énergie notamment le gaz puisque « nous avons fait d’importantes découvertes de gaz que notre pays compte exploiter ». Dans ce cadre, le Sénégal a mis en place une stratégie dite gas to power qui devrait aider le pays à atteindre l’accès universel à l’électricité avec une énergie moins polluante et moins chère. Papa samba Ba a aussi profité de l’occasion pour inviter les nombreux investisseurs britanniques présents à cette rencontre à s’intéresser davantage au Sénégal qui recèle d’énormes potentialités particulièrement dans le secteur énergétique avec d’immenses potentialités en gaz. Notre pays a-t-il rappelé dispose d’un climat des affaires très favorable à l’investissement avec une stabilité, une démocratie majeure et plusieurs réformes pour améliorer constamment les conditions d’accueil des investisseurs. « Nous avons un pays attractif et qui impulse un certain dynamisme à son économie depuis le début de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent » sous l’impulsion du Président Macky SALL

LE MPE LISTE LES AVANCEES NOTEES DANS LE SECTEUR DU PETROLE ET DU GAZ

Le Ministre du Pétrole et des Energies, Mme Aissata Sophie GLADIMA a pris part le jeudi 11 mai au panel de haut niveau sur la gouvernance des ressources extractives organisé par l’ITIE en prélude à la conférence mondiale prévue les 14 et 15 juin prochain à Dakar. Plusieurs autres ministres (justice, mines), des organisations de la société civile, NRGI ont participé à la rencontre présidée par Awa Marie Coll SECK, présidente de CN-ITIE pour qui, il s’agit de promouvoir le débat public sur les ressources naturelles du Sénégal

Ouvrant les travaux, la présidente de CN-ITIE a insisté sur la transparence dans la gestion des ressources extractives avant de préconiser la promotion d’un dialogue permanent entre les différentes parties prenantes. « Il faut instaurer et promouvoir un dialogue permanent. Tout comme il importe de maintenir un débat public informé grâce à la publication régulière des données », a-t-elle lancé estimant toutefois que le débat doit se baser sur des chiffres fiables.

Le président de la Coalition, « Publiez ce que vous payez », a soulevé ce qui apparait à ses yeux comme un paradoxe. Selon Papa Fara DIALLO, les populations des zones qui abritent les exploitations minières sont généralement les plus pauvres. Il préconise de mettre en œuvre les mécanismes de redistribution des fonds qui existent et qui pourraient permettre de corriger cette situation. 

Prenant la parole, le Ministre du Pétrole et des Energies Mme Aissatou Sophie GLADIMA a fait le point sur l’état d’avancement des projets pétroliers et gaziers. Ainsi, elle annonce que le projet GTA, conjoint entre le Sénégal et la Mauritanie, “est actuellement à 88,2% d’avancement global.” Selon la ministre, “la bonne nouvelle, c’est que le navire FPSO (unité flottante de production, de stockage et de déchargement) de ce projet a quitté Singapour ce matin. Nous croisons les doigts pour qu’il arrive à bonne date au niveau des eaux sénégalo-mauritaniennes. Celui de Sangomar va suivre dans les prochains jours.” S’agissant justement de Sangomar, le MPE a révélé qu’il “est exécuté à 81,8% et le démarrage de la production   est prévu dans le dernier trimestre de l’année 2023.”
Se prononçant sur les retombées des ressources pétrolières et gazières, le ministre du Pétrole et des Energies, Aïssatou Sophie Gladima a déclaré que 20.000 milliards de FCFA, en moyenne, sont attendus d’ici trente (30) ans. Elle a ensuite rappelé toutes les réformes entreprises dans le secteur pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance en évoquant l’article 25 de la constitution qui consacre l’appartenance des ressources au peuple, l’adhésion du Sénégal à l’ITIE, la création du COS PETROGAZ élargi à la société civile et à l’opposition, le code pétrolier, la loi sur le contenu local, la loi sur la gestion des revenus et les multiples concertations à l’initiative du gouvernement sur la gestion du pétrole et du gaz.

SOPHIE GLADIMA SATISFAITE DU TAUX DE REALISATION DE 87% A CE JOUR

Le Ministre du Pétrole et des Energies, Mme Aissatou Sophie GLADIMA a visité ce jeudi matin le Hub terminal gazier de GTA en compagnie de son homologue de la Mauritanie Abdessalam Ould Mohamed SALEH en charge du pétrole, des mines et de l’énergie. Le ministre de l’Environnement M. Alioune NDOYE, le Directeur général de Petrosen Holding M. Adama DIALLO et le directeur des pêches étaient aussi de la partie.

C’est la première visite d’autorités de ce rang sur ce gigantesque chantier situé à 10 km aux larges de St Louis.  Enorme structure longue de 670 m avec 148m de large, ce terminal gazier presque unique en son genre au monde accueillera et protégera les futurs navires de GNL des conditions météorologiques difficiles. Il est composé d’une base de vie pour loger les travailleurs, un centre de contrôle des opérations et une plateforme pour le FLNG et les méthaniers. Toutes ces composantes sont reliées les unes aux autres par des passerelles. S’y ajoute la digue de protection constitué par un mur de 21 caissons fabriqués au port de Dakar et dont le dernier a été posé en mai dernier il y a moins d’un an.

Actuellement près de 700 ouvriers et ingénieurs se relaient sur le chantier au quotidien. Mais selon BP depuis le début, plus de 3000 sénégalais et mauritaniens ont été employés sur le site et plus 300 entreprises des deux pays ont offerts leurs services dans le cadre du contenu local.

Emile ISMAYILOV, vice-président de BP a salué la réussite du projet, qui ne s’est pas faite sans difficultés. « C’est grâce au soutien continu que nous avons reçu des gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal, en particulier de nos invités d’honneur ici présents, ainsi qu’au soutien des marines, du ministère de l’environnement, du ministère de la pêche et du travail que nous effectuons avec les communautés locales et les communautés de pêcheurs, que ce projet impressionnant continue d’avancer » s’est-il réjoui. Selon lui « le projet a atteint un taux d’avancement de plus de 87 % et se trouve dans sa phase critique et c’est maintenant plus que jamais que nous attendons le soutien continu des deux gouvernements, qui sera crucial pour assurer une connexion et une intégration en douceur afin de rassembler toutes les pièces en un seul mégaprojet ».

Pour le Ministre du pétrole et des énergies, il y a lieu de rendre grâce à Dieu pour cette œuvre mais aussi de « remercier nos chefs d’Etats du Sénégal et de la Mauritanie qui ont la vision de mener ensemble ce gigantesque projet presque unique au monde ». Mme Sophie Gladima a ensuite félicité l’opérateur BP et ses partenaires contractants KOSMOS, SMH et Petrosen pour l’avancement satisfaisant noté et les a encouragés à continuer cette dynamique pour une finalisation rapide et sécure des installations. Pour sa part, le ministre mauritanien du pétrole, des mines et de l’énergie s’est réjoui des avancées notées et reste confiant quant au début de la production prévu durant le dernier trimestre de l’année.

BP et ses partenaires passent à la prochaine étape d’évaluation du concept de la phase 2 du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA)

Dakar le 27 février 2023 – bp et ses partenaires ont confirmé aujourd’hui le concept de développement de la deuxième phase du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) Grand Tortue Ahmeyim (GTA), exploité par bp, qu’ils porteront à la prochaine étape d’évaluation. Le partenariat – composé de bp, PETROSEN, la Société Mauritanienne des Hydrocarbures (SMH) et Kosmos Energy – évaluera une plateforme gravitaire (GBS) comme base pour la phase 2 du projet d’expansion de GTA (GTA2) avec une capacité totale comprise entre 2,5 et 3 millions de tonnes par an.

Les développements GNL GBS ont une connexion statique avec le fond marin, la structure fournissant le stockage du GNL et une fondation pour les installations de liquéfaction. La conception comprendra également de nouveaux puits et équipements sous-marins, qui s’intégreront aux infrastructures existantes de GTA et les développeront.

Le partenariat envisagera d’alimenter la liquéfaction du GNL à l’électricité pour contribuer à réduire les émissions opérationnelles. bp et ses partenaires collaborent actuellement avec des entrepreneurs pour faire progresser le concept vers la phase de pré-FEED.

Gordon Birrell, Vice-Président exécutif de bp pour les opérations et la production, a déclaré : « Nous allons nous appuyer sur notre solide collaboration avec nos partenaires et les gouvernements mauritanien et sénégalais pour poursuivre le développement d’une plate-forme énergétique fructueuse à long terme en Afrique occidentale. GTA demeure le fondement de notre stratégie visant à développer les hydrocarbures les plus résilients pour contribuer à assurer la sécurité énergétique aujourd’hui. »

GTA est située à 120 km au large des côtes, à une profondeur d’eau de 2850 m, ce qui en fait l’un des projets sous-marins les plus profonds d’Afrique. La phase 1 – actuellement en cours de développement – exportera du gaz vers un FPSO situé à environ 40 km au large, où le gaz sera traité et les liquides séparés, avant d’exporter le gaz vers des installations flottantes de GNL situées à 10 km au large. Il devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL par an lorsque les opérations commenceront.

En juillet 2021, le projet GTA s’est vu accorder le statut de « projet national d’importance stratégique » par les présidents de la Mauritanie et du Sénégal. Cette reconnaissance démontre l’engagement des gouvernements hôtes et l’importance du projet pour les deux pays. bp et les deux gouvernements ont déjà une coopération de longue date et de grande envergure englobant le projet GTA et d’autres développements énergétiques potentiels.

En octobre 2022, bp a annoncé la signature d’un contrat d’exploration et de partage de la production pour la ressource gazière de BirAllah en Mauritanie. En outre, bp continue de travailler avec des partenaires sur le développement d’un important projet de transformation du gaz en électricité au Sénégal, Yakaar Teranga. Plus récemment, bp a signé un protocole d’accord avec le gouvernement mauritanien pour la mise en œuvre d’un programme visant à explorer le potentiel de production à grande échelle d’hydrogène vert dans le pays.

Le PNB veut mettre en valeur le biodigesteur

Comment mettre en valeur le biodigesteur à travers une technologie innovante, pour booster l’économie rurale en utilisant l’énergie et l’engrais organique. Tel est le changement que le Programme national de biogaz domestique (PNB) veut introduire au Sénégal en s’inspirant de ce qui se fait de meilleur dans le monde. Une équipe du ministère du pétrole et des énergies conduite par le Secrétaire général M. Cheikh NIANE, en compagnie du Coordonnateur du programme national de biogaz domestique M. Malick GAYE, a effectué une visite en Israël, pionnier en la matière. 

La mission était venue s’inspirer de l’expérience israélienne en matière de fabrication et d’installation de biodigesteurs mise en place par le groupe Mitrelli, à travers sa filiale Ossi Yeto, qui s’occupe des questions énergétiques. La technologie est largement éprouvée dans ce pays où l’innovation est le moteur du développement en milieu rural. 

Entre visite de fermes, de sites d’installation et séances d’explication, la délégation sénégalaise a touché du doigt ce qui fait la particularité du modèle israélien. Dans le domaine de l’énergie, l’on parvient à combiner l’utilisation de toutes les sources d’énergies renouvelables (solaire, éolienne, hydroélectricité et biogaz) pour fournir de l’énergie à tout un village (Kibboutz) et même vendre le surplus de la production à la société nationale d’électricité israélienne, grâce à un système de stockage performant. Le biogaz installé fait tourné un générateur de 630 kVa, indépendamment de l’énergie produite par les autres sources citées plus haut. 

Le PNB souhaite ainsi expérimenter le système de biogaz mis en place par Ossi yeto, en collaboration avec l’entreprise Homebiogas. Il prévoit ainsi d’installer 7500 biodigesteurs en mode préfabriqué, à travers une technologie innovante, facile et rapide à mettre en œuvre, contrairement à ce qui se faisait jusqu’à présent. 

L’objectif visé par le ministère est de permettre aux ménages d’accéder à la fois à une énergie moderne de cuisson et à l’électricité, tout en renforçant la souveraineté alimentaire grâce à l’utilisation de fertilisants issus du biodigesteur. 

La mise en valeur de l’effluent issu des biodigesteurs va donner également aux producteurs des revenus non négligeables leur permettant de développer d’autres activités génératrices de revenus. 

Le groupe Mitrelli travaille sur la base d’une chaîne intégrée subdivisée en quatre (4) divisions que sont les infrastructures, l’urbanisme et la construction, les technologies et la protection de l’environnement et le bien-être des populations à travers la santé et l’éducation. 

Chaque filiale du groupe dispose d’une expertise avérée dans son domaine. Pour apporter des solutions innovantes, les filiales mutualisent leur force pour faire face aux défis complexes et apporter ainsi des solutions durables aux problématiques abordées.

Le Sénégal a pris part à travers le Ministère du Pétrole et des Energies à la première réunion du groupe de travail sur la transition énergétique du G20, sous la présidence de l’Inde, tenue à Bengalore du 05 au 07 février 2023.  Cette invitation entre dans le cadre de la présidence de l’Union Africaine assurée par Son excellence Macky SALL, le Chef de l’Etat, marquée par un leadership assumé et un fort engagement à porter la voix de l’Afrique et sa position sur la question stratégique de la transition énergétique. Conduite par le Directeur des Hydrocarbures, Papa Samba BA, la délégation composée de la coordinatrice de la Cellule des Etudes et de la Planification et de l’expert environnementaliste a pris part aux discussions entre les pays membres du G2O, les pays invités mais également les institutions internationales comme l’Agence Internationale de l’Energie, la Banque Mondiale, les agences onusiennes et les organisations communautaires européenne et asiatique. Les échanges ont tour à tour tourné autour des six priorités proposées par la présidence Indienne du G20. En premier, l’inégalité d’accès aux technologies a été abordée et le Sénégal a défendu la nécessaire collaboration dans le domaine du partage de technologie pour assurer la réussite d’une transition énergétique juste et équitable. La technologie des électrolyseurs concernant l’hydrogène, le stockage de l’énergie ainsi que le développement de l’éolien en offshore ne sont maitrisés que par une poignée de pays, ce qui est de nature à créer des risques importants en termes de disponibilité mais également de renchérissements des coûts. La priorité suivante concerne le financement à moindre coût de la transition énergétique qui est étroitement liée à la précédente relative à l’accès aux technologies mais également à des financements innovants et adaptés. D’ailleurs, les pays africains qui ont faiblement contribué jusqu’ici aux émissions mondiales de gaz à effet de serre et qui en subissent les conséquences doivent bénéficier de mesures appropriées d’appui pour financer leur transition.
Le Sénégal porte la voix de l’Afrique au Groupe de travail sur la transition énergétique
Le Sénégal a pris part à travers le Ministère du Pétrole et des Energies à la première réunion du groupe de travail sur la transition énergétique du G20, sous la présidence de l’Inde, tenue à Bengalore du 05 au 07 février 2023.  Cette invitation entre dans le cadre de la présidence de l’Union Africaine assurée par Son excellence Macky SALL, le Chef de l’Etat, marquée par un leadership assumé et un fort engagement à porter la voix de l’Afrique et sa position sur la question stratégique de la transition énergétique.
Conduite par le Directeur des Hydrocarbures, Papa Samba BA, la délégation composée de la coordinatrice de la Cellule des Etudes et de la Planification et de l’expert environnementaliste a pris part aux discussions entre les pays membres du G2O, les pays invités mais également les institutions internationales comme l’Agence Internationale de l’Energie, la Banque Mondiale, les agences onusiennes et les organisations communautaires européenne et asiatique. Les échanges ont tour à tour tourné autour des six priorités proposées par la présidence Indienne du G20. En premier, l’inégalité d’accès aux technologies a été abordée et le Sénégal a défendu la nécessaire collaboration dans le domaine du partage de technologie pour assurer la réussite d’une transition énergétique juste et équitable. La technologie des électrolyseurs concernant l’hydrogène, le stockage de l’énergie ainsi que le développement de l’éolien en offshore ne sont maitrisés que par une poignée de pays, ce qui est de nature à créer des risques importants en termes de disponibilité mais également de renchérissements des coûts. La priorité suivante concerne le financement à moindre coût de la transition énergétique qui est étroitement liée à la précédente relative à l’accès aux technologies mais également à des financements innovants et adaptés. D’ailleurs, les pays africains qui ont faiblement contribué jusqu’ici aux émissions mondiales de gaz à effet de serre et qui en subissent les conséquences doivent bénéficier de mesures appropriées d’appui pour financer leur transition.
La question des combustibles dites du futur a été abordée notamment sur l’importance de la biomasse dans le futur du mix énergétique et l’émergence de l’hydrogène, une alternative sure dans une trajectoire d’énergie durable. La priorité relative à la sécurité énergétique et la diversification de la chaine d’approvisionnement a fédéré tous les intérêts des participants dans un contexte de crise. Les bouleversements récents dans les approvisionnements énergétiques ont montré la fragilité des pays dépendants de combustibles importés. Le même schéma pourrait se reproduire avec certains combustibles et technologies de transition dont la chaine d’approvisionnement est sous le leadership de trois pays. Sur ce point, le Sénégal a fermement  réaffirmé sa position et celle du continent relative à la nécessité de considérer le gaz comme une énergie de transition, ce qui est un impératif de sécurité énergétique mais également de justice dans la transition. Plusieurs intervenants ont d’ailleurs soutenu le fait que les pays utilisent les combustibles qu’ils produisent généralement et que la transition devra nécessairement être graduelle. L’efficacité énergétique que d’aucun considère comme le premier combustible est une composante essentielle de la transition énergétique car permettant de réduire la demande sans préjudice sur la satisfaction des besoins.
La priorité de l’accès universel à moindre coût est la problématique qui touche davantage les pays d’Afrique subsaharienne qui concentrent l’essentiel de la population mondiale sans accès aux services énergétiques de l’électricité mais également de cuisson propre. Il a été d’ailleurs rappelé surtout par les institutions multilatérales, l’engagement y relatif de la communauté internationale au titre de l’objectif de Développement Durable N°7. Le Sénégal n’a pas manqué de relever toutes les contraintes liées à un faible accès à l’énergie qui compromet toute opportunité de progrès économique et social, ce qui rend légitime l’utilisation de ressource locale comme le gaz pour produire de l’électricité à moindre coût et démocratiser ainsi un accès abordable et fiable. Il n’a pas manqué de saluer l’expérience récente de l’Inde qui a atteint l’accès universel en seulement 18 mois.
La participation du Sénégal sous la couverture de la présidence de l’Union Africaine par Son excellence le Chef de l’Etat Macky SALL à toutes les rencontres stratégiques du G20 sur la transition énergétique est d’une haute portée pour défendre la position africaine d’une transition juste et équitable. Il s’agira pour le pays de transmettre le flambeau au Comores mais également de poursuivre la dynamique de leadership en assurant une présence internationale dans les hautes instances d’échanges sur l’avenir du secteur énergétique qui de manière historique est en train d’être dessiné.