Auteur/autrice : mpesite

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LES ASSURANCES DE MME AISSATOU SOPHIE GLADIMA

Le ministre du Pétrole et des Énergies a rencontré ce mardi 19 avril le Groupement Professionnel de l’Industrie du Pétrole au Sénégal (GPP) et tous les acteurs qui gravitent autour de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers. Une réunion tenue dans un contexte marqué par l’alerte de SMCADY sur les stocks de jet (carburant aviation) à l’AIBD.

Au cours de la rencontre, les différents acteurs ont fait le point sur la situation des stocks disponibles et les commandes passées pour les différents produits. Il ressort des discussions que certes la situation est tendue en raison de la conjoncture internationale rendue défavorable par le conflit russo-ukrainien mais « le pays n’est pas en rupture de produits pétroliers » selon Mme Aissatou Sophie GLADIMA.

Le Ministre du Pétrole et des Energies a tenu à rassurer les populations en affirmant qu’en « l’état actuel de la situation, on ne peut parler de pénurie de produits puisque des précautions ont été prises surtout par rapport à l’approvisionnement en Kérosène ». Se voulant plus précise, Mme le ministre a révélé « qu’à travers Petrosen, nous avons pu trouver une cargaison qui devrait arriver incessamment pour satisfaire les besoins d’ici l’arrivée du jet (Kérosène) qui est prévu pour le 22 avril. Parce que c’était simplement ces deux jours (du 20 au 22 avril) qui étaient critiques. Mais à partir du 22, la situation devrait revenir à la normale », assure-t-elle. L’arrivée de cette cargaison de 1000 tonnes, devrait avoir comme conséquence immédiate la levée très rapide du NOTAM déclenché par les autorités de l’AIBD suite à l’alerte de SMCADY.

S’agissant des autres produits comme le super et le gasoil, il n’y a pas de problème particulier. Selon le ministre « les produits existent, il y a eu juste un problème logistique. En effet avec l’arrêt de la SAR, tous les camions citernes devraient se retrouver du côté du port pour le chargement et cela a du poser problème. C’est pourquoi nous leur avions demandé de travailler tout le week-end pour ravitailler les points de vente ».

En ce qui concerne le gaz, la situation a connu une nette amélioration selon Aissatou Sophie GLADIMA qui a assuré de la disponibilité du butane suite au malentendu qui y avait sur la question de l’interchangeabilité des bouteilles entres les différentes compagnies. 

Le MPE a tenu à rappeler tous les efforts faits par le chef de l’état pour soutenir le secteur du pétrole qui  selon elle n’a jamais été en reste dans les actions engagées par le président de la République, Macky SALL visant surtout à protéger le pouvoir d’achat des sénégalais malgré la hausse généralisée des prix des produits pétroliers sur le marché international.

Termes de référence pour le recrutement d’un cabinet pour l’élaboration et la mise en place d’un système d’information pour la gestion de la sécurité et de la sûreté maritimes et de la prévention de la pollution marine

  1. Contexte – Justification

L’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), en tant qu’Autorité maritime déléguée est chargée de la mise en œuvre de la politique de l’Etat du Sénégal en matière de Marine marchande, de l’application des Conventions internationales ratifiées, des codes et règlementations maritimes en vigueur. Elle est également, conformément au décret n° 2015-91 du 21 janvier 2015, l’Autorité nationale de Sûreté portuaire (ANSP), chargée de la mise en œuvre du Code international de Sûreté des navires et des installations portuaires (Code ISPS).

Avec les récentes découvertes pétrolières et gazières notamment celles de SNE, FAN, GTA YAKAAR / TERANGA, le Sénégal devient une région d’intérêt pour l’industrie pétrolière et gazière internationale avec la présence active de plusieurs compagnies pétrolières dans le pays dont BP, WOODSIDE, CAIRN, KOSMOS ENERGY, TOTAL etc.

Ainsi une importante flotte de navires (plateformes pétrolières, navires de soutien et d’avitaillements, tankers gaziers etc) est active dans les eaux sous juridiction sénégalaise et l’ANAM devra jouer un rôle important pour préserver la valeur d’agrément du Pays en renforçant la gouvernance de la sécurité et sureté maritimes et la prévention de la pollution marine.

Durant toutes les phases (exploration, développement et production), l’Administration maritime joue essentiellement ses rôles d’Etat côtier et Etat du port et d’Etat du pavillon à travers :

  • la délivrance d’un avis technique, en vue de l’autorisation de séjour des navires de recherche et de leurs navires de soutien dans les eaux territoriale sénégalaises ;
  • l’inspection technique du navire de forage et des navires de soutien ;
  • la délivrance des titres de sécurité, sureté et prévention de la pollution,
  • la délivrance des certificats et brevets des gens de mers,
  • la participation aux comités techniques pour la validation des EIES ;
  • le suivi préventif du dispositif anti-pollution des opérateurs ;
  • le suivi de l’existence du dispositif de réponse (moyens de luttes, niveau entrainement, PGES),
  • la participation à la conduite d’opérations de police de la navigation et de la pollution.
  • Le suivi des pipelines.

Le défi actuel est d’avoir, à travers le Projet d’Appui aux Négociations des Projets Gaziers et de Renforcement des Capacités Institutionnelles, un outil informatique moderne afin d’aider l’Administration maritime à faire face aux nouveaux enjeux et le rendre plus efficace et efficient dans le traitement et le suivi des dossiers.

  • Objectifs
    • Objectif Général

 L’objectif général du travail demandé est l’élaboration du Système d’information.

  • Objectifs spécifiques

Plus spécifiquement il s’agit de :

  • définir le périmètre de l’étude ;
  • préciser et faire valider les résultats attendus et proposer une démarche méthodologique ;
  • obtenir une cartographie précise des métiers ;
  • présenter une vision actualisée sur les normes, standards et les bonnes pratiques et faire une proposition en fonction des besoins actuels et futurs ;
  • définir les axes principaux de la stratégie en matière d’informatisation ;
  • décliner les axes stratégiques en scenarii pour permettre la définition d’une cible optimale ;
  • définir la cible organisationnelle optimale ;
  • constituer, mettre à jour le portefeuille projets pour l’aligner avec la cible définie ;
  • produire le système d’information ;
  • élaborer un plan de conduite du changement.
  • Résultats attendus

Les résultats attendus de la mission sont :

  • le cadrage de l’étude est bien établi et une démarche méthodologique avec les livrables attendus et les jalons ont été proposés et validés ;
  • une cartographie précise des métiers a été établie ;
  • un référentiel des bonnes pratiques : normes, standards, a été proposé et validé ;
  • une liste des besoins actuels et futurs a été établie ;
  • les axes principaux de la stratégie en matière d’informatisation ont été définis ;
  • un système d’information maritime et géographique fonctionnel est produit.
  • Tâches du Cabinet

La mission du Cabinet consiste à exécuter principalement les actions ci-après. A la fin de chaque tâche, des livrables doivent être fournis.

4.1 Préparer le cadrage de la mission

L’objectif est de définir le périmètre de l’étude, préciser et faire valider les résultats attendus de la mission et proposer une démarche méthodologique.

Taches à exécuter

  • présenter et faire valider la démarche proposée ;
  • planifier de façon détaillée le projet d’élaboration du SI ;
  • identifier les principaux interlocuteurs à rencontrer ;
  • identifier les informations nécessaires au bon déroulement de la mission ;
  • organiser et animer la réunion de démarrage ;
  • obtenir une cartographie précise des métiers ;
  • collecter et analyser la documentation existante ;
  • organiser des entretiens avec les interlocuteurs clé, notamment le Directeur Général, le coordonnateur interne, les Directeurs, les Chefs de Départements et de services, et certains autres agents ;
  • Identifier les besoins des services et proposer des méthodes pour l’acquisition et/ou la création des données couvertes par le champ de l’étude ;
  • analyser l’architecture du réseau informatique et de télécommunication existant ;
  • analyser les procédures et l’ensemble des processus métiers ;
  • analyse des besoins recueillis et les classer par ordre de priorité ;
  • ressortir les forces et les faiblesses, les menaces et les opportunités, analyser les risques potentiels et évaluer leurs impacts.

Livrables

  • Le rapport de démarrage / la note de cadrage ;
  • Le planning détaillé du projet ;
  • Le Compte Rendu de la réunion de démarrage ;
  • Guide d’entretien formalisé ;
  • Cartographie du SI des processus métiers ;
  • le rapport d’analyse de l’infrastructure IT, des processus et de l’analyse des risques liés au SI ;
  • Compte rendu d’entretiens.

4.2 Faire l’état de l’art des bonnes pratiques et recueillir les besoins métiers

L’objectif est de présenter une vision actualisée des normes, standards et référentiels de bonnes pratiques, de recueillir les besoins et faire une proposition.

Taches à exécuter

  • réaliser un état de l’art des référentiels en s’appuyant sur les retours d’expérience ;
  • compiler les « best practice », standards et normes en matière de gouvernance des systèmes d’information, management de la qualité, de gestion des projets, etc ;
  • proposer un cadre de référentiel des bonnes pratiques pour la gouvernance du système d’information ;
  • organiser des séances de travail pour recueillir les besoins du SI et évaluer la perception interne de la performance du dispositif actuel ;
  • recueillir les besoins des métiers.

Livrables

  • rapport sur l’état de l’art et des « best practices » ;
  • définir les axes stratégiques ;
  • guides d’entretien ;
  • comptes rendu des entretiens ;
  • rapport (note de cadrage) synthétique des besoins exprimés.

4.3 Définir les axes stratégiques et étudier les différents scénarios

L’objectif est de définir les axes principaux de la stratégie en matière d’informatisation et de mise en place du SI afin de proposer la cible organisationnelle optimale.

Taches à exécuter

  • définir un processus de planification et un cadre d’approbation et de validation des orientations stratégiques du SI. Ce processus doit se baser sur des normes et les meilleures pratiques dans le domaine de la gouvernance des TIC et des SIG et considérer les besoins en renforcement des capacités des décideurs qui auront la responsabilité de valider les processus établis ;
  • organiser des réunions de travail pour définir et affiner la liste des axes stratégiques en se basant sur les résultats de l’étude de l’existant et tenant compte des orientations stratégiques générales ;
  • définir des scenarii en croisant les différents domaines d’évolution du point de vue organisationnel, fonctionnel, technique, structurel, etc ;
  • évaluer les scenarii en fonction des critères reflétant les axes stratégiques retenus et les besoins futurs sur la base des forces et faiblesses, avantages et inconvénients identifiés ;
  • organiser une réunion pour la restitution des scenarii définis et la validation du choix du scenario retenu ;
  • organiser une réunion pour présenter et valider le choix du scenario cible ;
  • décliner le scenario cible en architecture cible, en architecture fonctionnelle cible, en organisation et gouvernance cible.

Livrables

  • guide d’entretien ;
  • comptes rendu des réunions ;
  • rapport de cadrage stratégique ;
  • rapport d’étude des différents scenarii ;
  • description du scenario cible retenu ;
  • dossier descriptif complet de la cible.

4.4 Elaborer le Système d’information

L’objectif est d’établir une macro planification ; de constituer et mettre en place le portefeuille projets pour l’aligner avec la cible définie. Le plan devrait être organisé de façon à tenir compte des 3 dimensions du SI à savoir : Les processus, les personnes et les technologies.

Taches à exécuter

  • identifier les projets à mener ;
  • articuler les différentes stratégies d’implémentation en programmes et projets ;
  • caractériser et qualifier les projets listés ;
  • expliciter les adhérences entre projets ;
  • définir le macro-planning ;
  • planifier l’allocation des ressources ;
  • concevoir la trajectoire cible optimale et élaborer un plan de conduite du changement ;
  • rédiger le SI sur la base de l’ensemble de la documentation produite au cours de la mission ;
  • organiser et animer la réunion de restitution.

Livrables

  • portefeuille de projets ;
  • macro planning prévisionnel ;
  • SI ;
  • plan d’accompagnement au changement ;
  • support de restitution finale.
  • Matériel, Réseaux et Logiciels

Le Cabinet sera tenu d’acheter et de mettre en service le matériel et les logiciels nécessaires, leur nombre restant soumis à l’analyse des besoins des différentes entités devant se connecter au service et à la caractéristique du software choisi. Tous les frais doivent être inclus dans la Proposition Financière du Consultant.

  • Profil du Cabinet

Les prestations des présents Termes de Références doivent être menées par un cabinet ayant des expériences prouvées dans les différents champs d’expertise couverts par l’étude, notamment l’élaboration des plans directeurs, stratégies IT, système d’information. Le cabinet ou consortium doit avoir une forte expérience dans la conduite de travaux similaires.

  • Profil des consultants

Le Cabinet doit mettre en place une équipe composée d’experts, ayant des expériences approfondies et prouvées avec les profils ci-après :

– un chef de mission ;

– un expert en sécurité des SI ;

– un expert en réseaux et systèmes ;

– un expert en systèmes d’information ;

– un expert en systèmes d’information géographique/maritime.

Le Cabinet fournira les Curriculum Vitae détaillés de chaque expert désigné. Ces experts doivent avoir les profils requis comme suit :

Le Chef de projet

Le Chef de mission doit posséder au moins un diplôme Universitaire d’au moins Master 2 en Informatique, en Systèmes d’informations ou autre domaine équivalent (BAC+5). Il doit, entre autres :

  • justifier d’au moins quinze (15) ans d’expériences en matière de gestion des projets IT et de développement de plans stratégiques IT ;
  • posséder une expérience professionnelle spécifique de pilotage d’au moins quatre (4) projets similaires (Elaboration des Système d’information) ces six (6) dernières années ;
  • avoir une bonne maitrise du français et de l’anglais ;
  • avoir une excellente maitrise d’un outil de Gestion de projets.

Expert en sécurité des SI

L’expert en Sécurité des SI doit posséder au moins un diplôme d’ingénieur (au moins BAC+5) ou un Master 2 en informatique, télécommunication ou en Technologies de l’Information et de Communication (TIC).

Il doit, entre autres :

  • avoir au moins sept (7) ans d’expérience dans la mise en place et l’implémentation des systèmes de sécurité complexes dans une des administrations internationales ou publiques ;
  • avoir réalisé au moins trois (3) missions récentes durant les cinq dernières années, dans la définition des architectures réseaux complexes, la mise en place d’un système de management de la sécurité ;
  • connaissance des administrations internationales ou publiques et une expérience prouvée dans l’élaboration de SI ;
  • avoir des connaissances avérées et approfondies des réseaux, systèmes et sécurité des systèmes d’information.

Expert en réseaux et systèmes

Le spécialiste en Systèmes, Réseaux et Sécurité doit posséder au moins un diplôme d’ingénieur (au moins BAC+5) ou un Master 2 en informatique, télécommunication ou en Technologies de l’Information et de Communication (TIC).

Il doit, entre autres :

  • avoir au moins sept (7) ans d’expérience dans la mise en place des réseaux informatiques complexes dans une administration internationale ou publique ;
  • avoir réalisé au moins trois (3) missions récentes durant les cinq dernières années, dans la définition des architectures réseaux complexes ;
  • connaissance des administrations internationales ou publiques et une expérience prouvée dans l’élaboration de SI ;
  • avoir des connaissances avérées et approfondies des réseaux et systèmes.

Expert en systèmes d’information

Le spécialiste en Systèmes d’information doit posséder au moins un diplôme d’ingénieur (au moins BAC+5) ou un Master 2 en informatique, télécommunication ou en Technologies de l’Information et de Communication (TIC).

Il doit, entre autres :

  • avoir au moins sept (7) ans d’expérience dans la mise en place des systèmes d’information complexes dans les administrations publiques ou internationales, notamment les systèmes de gestion des données de référence, les systèmes de gestion de règles métier et les systèmes de gestion des processus métier, ainsi que l’architecture, l’urbanisation et la gouvernance des systèmes d’information etc ;
  • avoir réalisé au moins trois (3) missions récentes durant les cinq dernières années, dans la définition des architectures complexes, urbanisation et gouvernance des systèmes d’information, développement d’interfaces pour l’interconnexion de systèmes ;
  • avoir réalisé au moins trois (3) projets d’intégration et de mise en place de progiciel de gestion intégrée (architecture réseaux, sécurité, base de données) ;
  • connaissance des administrations publiques ou internationales et une expérience prouvée dans l’élaboration de SI ;
  • avoir une expérience professionnelle prouvée et des compétences techniques en Génie logiciel, méthodes agiles, méthodes d’analyse et techniques de modélisation, Technologies Web et Internet, gestion des connaissances, etc.

Un expert en SIG et gestion de bases de données

  • L’expert en SIG et gestion de base de données aura au moins 5 ans d’expérience dans le domaine de la conception, la mise en place, l’opérationnalisation, et l’interconnexion des SIG et Bases de données ;
  • Idéalement au moins 2 ans de cette expérience seront liés au secteur maritime ou de l’environnement côtier ;
  • L’expert en SIG et gestion de base de données doit avoir un diplôme reconnu au niveau international en sciences informatiques ou tout autre domaine équivalent avec une spécialisation en SIG/base de données.

6.2 Qualités requises pour tous les experts :

  • Excellente capacité d’analyse ;
  • Rigoureux et méthodique ;
  • Sens du travail en équipe et du relationnel ;
  • Qualités d’adaptations ;
  • Polyvalent, autonome et réactif.
  • Durée de la mission, Lieu et Calendrier d’exécution

Durée de la mission

La durée de la mission est de huit (08) mois maximum à compter de la date de notification du contrat ou de l’ordre de commencer les prestations.

Date de la fin de la mission

La mission est prévue en continue et prendra fin au plus tard huit (08) mois après le démarrage effectif de l’étude.

Lieu de la mission

La mission se déroulera essentiellement à Dakar avec des déplacements à Ziguinchor, Saint louis et Kaolack (à prévoir).

  • Dispositions générales

Les livrables devront être en Français mais toute l’équipe de Consultants devront parler couramment Français et maitriser l’Anglais.

Les membres clés de l’équipe de Consultants seront disponibles pendant toute la durée du contrat. Tout changement de personnel nécessitera l’approbation des autorités sénégalaises ;

Les recommandations du Cabinet seront conformes aux politiques de sauvegardes de la BM.

  • Conflits d’intérêt

Le Cabinet est tenu de signaler tout conflit d’intérêts réel, apparent ou potentiel, résultant d’autres missions ou d’une participation antérieure à des missions similaires.

  1. Confidentialité

Le Cabinet et son personnel s’engagent à ne divulguer aucune information portée à leur connaissance, directement ou indirectement, par les autorités, leurs filiales, ministères, ou toute autre partie prenante, de même que toutes les copies ou analyses effectuées par leurs soins, ou par des tiers, sur la base desdites informations (y inclus la documentation). Le Cabinet utilisera les informations exclusivement dans le cadre de la préparation des livrables relatifs à la présente mission. Les obligations de confidentialité ne seront pas applicables aux informations du domaine public. Cette clause de confidentialité s’applique également en cas de suspension / rupture de contrat.

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L’AVENIR DU MONDE EST FEMININ SELON MME SOPHIE GLADIMA

C’est le cadre enchanteur du King Fahd Palace que la cellule genre du Ministère du Pétrole et des Energies a choisi pour rendre hommage aux femmes du département à l’occasion de la journée internationale de la femme. Parées  de leurs plus beaux atours, les « braves dames du secteur de l’énergie » ont répondu en masse à l’appel de  Mme Awa Thiaka DIENG, responsable de la cellule genre. La cérémonie s’est déroulée sous la présidence de Mme Aissatou Sophie GLADIMA, ministre du pétrole et des énergies.  

Dans son mot de bienvenue, la responsable de la cellule genre a salué la belle mobilisation des femmes en cette journée qui leur est dédiée avant de magnifier tous les efforts qu’elles ne cessent de consentir chacune de son côté pour la mise en œuvre de la politique énergétique du pays. Revenant sur les activités phares de la cellule, Mme DIENG a cité pèle mêle les ateliers de formation organisés notamment sur les concepts clés du genre et de la budgétisation sensible au genre, la réalisation de la stratégie genre et inclusion sociale, etc… Dans les agences d’exécution, il est à noter que la dimension genre est présente dans beaucoup de projets et programmes réalisés. Dans les perspectives, Mme DIENG a annoncé que Mme le ministre, marraine du dernier concours national Miss Maths/Miss Sciences, a décidé d’accompagner dans chaque région des filles pour les inciter à embrasser les filières scientifiques. En outre un coaching sera organisé avec l’appui du MCA pour choisir des filles qui vont intégrer le secteur en qualité de stagiaire.

Le Directeur général du MCA, monsieur Oumar DIOP qui a pris part à la cérémonie a tenu à féliciter la cellule genre d’avoir associer le MCA à la fête. Il a profité de l’occasion pour indiquer que la dimension genre est bien prise en compte dans le programme. Selon lui, « nu projet peut être arrêté si la dimension genre y est négligée. Aujourd’hui on s’assure que les aspects genre sont intégrés dans tous nos TDR sinon ils sont rejetés » a-t-il insisté.

Mme le MPE pour sa part a dit sa « joie de présider aujourd’hui la journée internationale qui nous est dédiée. Je voudrais saluer votre courage, les efforts continuels que vous accomplissez au bureau, malgré les contraintes familiales. C’est l’occasion pour moi de vous adresser mes chaleureuses félicitations et mes encouragements pour l’atteinte de nos objectifs ». Elle  a tenu à féliciter la responsable de la cellule genre, Mme Awa Thiaka DIENG pour tous les efforts qu’elle ne cesse de déployer pour donner corps à la dimension genre dans les politiques et activités du département sans oublier « les points focaux des différentes entités du Ministère regroupés au niveau de la Cellule Genre et Equité qui valorisent toutes les actions allant dans le sens d’une équité, d’une égalité pour un accès universel à l’énergie tout en sauvegardant l’équilibre des écosystèmes pour un avenir durable ».

Elle s’est dite convaincue que l’avenir du monde est féminin. « C’est pourquoi la femme mérite d’être honorée, magnifiée et célébrée. En effet sans la femme, rien de durable ne peut se construire dans ce monde. C’est la raison pour laquelle, la femme doit prendre toute la place qui lui revient dans la conduite des affaires de la société ».  Fort heureusement, le Gouvernement du Sénégal semble l’avoir bien compris en institutionnalisant la dimension genre dans tous les ministères. Ce qui a abouti à la mise en place d’une cellule genre dans tous les ministères y compris le MPE.

Célébrée le 8 mars de chaque année, la journée des femmes de cette année a eu pour thème « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ». Ce thème est choisi, d’après les Nations Unies en reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui mènent l’offensive quant à l’adaptation et la réponse aux changements climatiques et à leur atténuation, en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour toutes les personnes ».

POUR UNE REDUCTION DES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE

C’est en septembre 2021 que Mme le ministre du pétrole et des énergies et son collègue de l’environnement et du développement durable ont signé le protocole d’accord dans le cadre du projet de réalisation d’une trajectoire sobre en carbone et résiliente. Cette initiative est financée par l’Agence Française de Développement dans le cadre de la Facilité 2050. Elle est mise en œuvre au Sénégal par Enda-Energie sous le pilotage des deux ministères. L’atelier de lancement de cette initiative s’est tenu le jeudi 10 mars 2022 sous la présidence de M. Adama DIALLO, secrétaire général du MPE.

L’initiative s’inscrit dans une approche de co-construction qui consiste à associer l’ensemble des parties prenantes à l’élaboration d’une stratégie de développement sobre en carbone et résiliente aux changements climatiques. Selon Sécou SARR, Directeur de Enda Energie chargé de la mise en œuvre, « une telle initiative n’est pas de trop dans un pays comme le Sénégal qui se prépare à exploiter du pétrole et du gaz dans un contexte ou la crise climatique érode les efforts du gouvernement pour le développement économique et social ». C’est pourquoi il s’est réjoui du portage institutionnel de l’initiative par le ministère du pétrole et des énergies et celui de l’environnement et du développement durable.

 Pour le directeur de l’Agence française de développement, « le dernier rapport du GIEC (Groupe d’Experts sur l’Evolution du Climat) est venu nous rappeler la nécessité de changer notre trajectoire puisque plus personne n’ignore aujourd’hui les effets du changement climatiques sur notre vie ». En effet avec cette initiative, « la Facilité 2050 vise à accompagner les pays dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre ». Selon Alexandre POINTIER, plus de 30 pays ont déjà bénéficié de cette initiative à travers le monde. Mais en Afrique, seule l’Afrique du Sud y avait jusque-là accès. « Il convient donc de se réjouir que le Sénégal et le Nigéria aient été choisis ».

M. Baba DRAME, Directeur de l’Environnement et des Etablissements Classés a, quant à lui, remercié l’AFD pour « cet important projet qui s’inscrit dans les grandes orientations de nos politiques de développement déclinées à travers le PSE ». C’est d’ailleurs pour faire monter son ambition climatique que le Sénégal s’est lancé dans un ambitieux programme de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre à travers la promotion des foyers améliorés, le programme national de biogaz, le transport de masse avec le TER, le BRT, l’agro écologie, etc….

Venu présider l’atelier de lancement de l’initiative au nom de Mme Aissatou Sophie GLADIMA, Ministre du Pétrole et des Energies, le Secrétaire général du ministère a salué « la pertinence de ce projet qui permettra à travers des analyses fines basées d’une part, sur des évidences scientifiques et d’autres part sur un processus inclusif de consultation des acteurs pertinents, d’aboutir à une stratégie bas carbone à long terme pour le bénéfice de notre développement. La mise en œuvre à travers l’Institut du Développement durable et des relations internationales (IDDRI) et au niveau local, la collaboration avec Enda-Energie, un partenaire clé du Ministère en charge de l’énergie est un gage de succès et de pérennité de l’action » a-t-il fait remarquer.

Le projet prendra en compte l’ensemble des domaines de la vie économique et social (agriculture, usage des sols et eau, industrie, urbanisme), même si un accent particulier sera mis sur le secteur de l’énergie. En effet, « Le pays est parfaitement engagé à atteindre l’accès universel à l’énergie pour permettre à tous les sénégalais de bénéficier d’une énergie durable et à moindre coût. La stratégie énergétique à ce titre, promeut le mix énergétique avec entre autres, la mise en œuvre de la stratégie « gas to power » à partir de nos ressources locales, la poursuite du développement des énergies renouvelables et la promotion de l’efficacité énergétique » réaffirmé M. DIALLO.

Les Ministères en charge de l’environnement et du Pétrole et des Energies,  se sont engagés à travailler de manière continue et en étroite collaboration pour assurer un équilibre entre l’exigence de progrès économique et social et la nécessité de prendre les mesures pertinentes de lutte contre les effets des changements climatiques.

LE DIALOGUE  POUR AMELIORER L’ACCES A L’ELECTRICITE

LEAP transparence est un cadre de gouvernance participative qui vise un environnement favorable à l’électrification locale. L’approche de LEAP Transparence consiste à réunir le gouvernement, le secteur privé et la société civile dans un dialogue régulier et consensuel sur l’accès équitable et durable à l’énergie. Le programme a été lancé le jeudi 24 février par M. Adama DIALLO, Secrétaire général du ministère du pétrole et des énergies.

Le constat est partagé par tous ou presque.  En Afrique, trop de personnes n’ont pas accès à l’énergie et restent du coup dans l’obscurité malgré l’existence de solutions techniques. Inadmissible pour le Professeur Peter EIGEN, président du conseil consultatif LEAP qui prône à travers le programme LEAP « une gouvernance plus efficace du secteur de l’électricité particulièrement en zone rurale ». Aux yeux du PR EIGEN, l’affaire est toute simple, il faut instaurer un dialogue régulier et structuré entre les différentes parties prenantes. Cela a déjà bien fonctionné dans le cadre de l’ITIE puisque cela évite les suspicions et jette un pont entre les acteurs en présence.  

Pour opérationnaliser son approche, LEAP institutionnalise des groupes multipartites au niveau villageois, national et international pour gérer et améliorer l’électrification. Au Sénégal LEAP a choisi la commune de Ndiob (département de Fatick) pour expérimenter son modèle et souhaite que le Sénégal soit le leader en Afrique à l’image de l’ITIE. Le maire de Ndiob M. Oumar Ba s’est félicité du choix porté sur sa commune comme pilote et a promis de tout mettre en œuvre pour garantir un succès au programme.

Pour le Secrétaire Général  du MPE, « ce cadre de dialogue multipartite est une approche novatrice dans le secteur de l’électricité, en suivant les bons exemples au Sénégal de l’ITIE mais également l’initiative multipartite pour la transparence dans le secteur de la pêche ». En effet, cette approche répond  parfaitement aux préoccupations de développement local du Sénégal qui fait de l’énergie un intrant essentiel. Le pays ambitionne d’atteindre l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025 et développe dans ce cadre beaucoup de projets dont certains font face parfois à des contraintes financières et techniques. Mais parallèlement à ce que l’Etat fait « nous notons beaucoup d’initiatives locales en faveur de l’accès à l’électricité en milieu rural qui peuvent parfois rencontrer de nombreuses contraints. Ainsi il est important qu’un cadre de gouvernance locale du secteur de l’électricité réunissant le secteur public, les partenaires au développement, le secteur privé et la société civile, dans un échange régulier sur l’accès équitable et durable à l’énergie soit mis en place ».

Donc l’approche de LEAP basée sur la concertation et le dialogue multipartite peut être efficace dans la prise en charge des préoccupations des différents acteurs en présence dans les projets » a conclu le M. Adama DIALLO secrétaire général du ministère du pétrole et des énergies.

UN COMITE AD HOC POUR SE PENCHER SUR L’ADHESION DU SENEGAL

L’atelier des parties prenantes nationales sur le traité sur la charte de l’énergie et sur la charte internationale de l’énergie au Sénégal s’est tenu du 03 au 04 Mars 2022 à l’hôtel Ndiambour à Dakar. La cérémonie d’ouverture s’est tenue sous la présidence de M. Issa DIONE, Directeur de cabinet du Ministre du Pétrole et des Energies qui avait à ses côtés Mme Ishita PANT du secrétariat de la charte de l’énergie. Cette cérémonie a enregistré également la participation en visioconférence de Mme Atsuko HIROSE, Secrétaire Générale Adjointe de la Charte internationale de l’énergie.

L’atelier a réuni les représentants de tous les services du ministère du pétrole et des énergies ainsi que les structures rattachées et des membres du secrétariat de la Charte de l’énergie. La charte internationale de l’énergie basée à Bruxelles est une organisation non gouvernementale intervenant dans le cadre de la coopération énergétique. Elle compte actuellement 54 pays membres et 41 pays observateurs dont le Sénégal qui est signataire de la politique de la déclaration de la charte depuis 2016. La procédure d’adhésion est en cours pour le Sénégal qui vient de finaliser ces trois rapports d’adhésion dans le domaine de l’investissement, de l’efficacité énergétique et de l’harmonisation du cadre juridique.

Dans son allocution, prononcée au nom du Ministre du Pétrole et des Energies, M. DIONE a tenu à féliciter la Charte internationale de l’énergie, initiatrice de cette  importante rencontre ainsi que l’ensemble des participants. Il a souligné que l’accès à l’énergie demeure encore une priorité pour beaucoup de sénégalais, notamment ceux vivant dans le monde rural ce qui justifie la mise en place dans le cadre du PSE d’un important programme qui vise à atteindre l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025 pour l’équité et la justice sociale.

Selon M. DIONE, « c’est dans la recherche de solutions aux problèmes énergétiques du pays, que le Sénégal a signé la politique de déclaration de la Charte de l’énergie depuis 2016 pour devenir un pays observateur de ladite charte ».  En effet pour le Directeur de Cabinet « la Charte Internationale de l’Energie ouvre des opportunités de coopération avec les pays en voie de développement pour un accès à des services énergétiques modernes, une réduction de la pauvreté énergétique ». C’est ainsi qu’il faut comprendre le bon niveau de coopération que le Sénégal entretient avec cette organisation dont il pourrait être membre à part entière prochainement. En effet le pays « a finalisé actuellement ses trois rapports d’adhésion sur l’investissement, l’harmonisation des lois et l’efficacité énergétique » et continue de suivre son processus d’adhésion pour acquérir le statut de membre à part entière de la charte.

Pour sa part, Mme Atsuko HIROSE a indiqué que « cet atelier est l’occasion de réaffirmer l’engagement du Secrétariat à poursuivre la coopération avec les organisations partenaires et les pays observateurs notamment le Sénégal ».  Elle a rappelé en outre que pour soutenir les efforts du gouvernement, le Secrétariat de la Charte de l’énergie élabore depuis 2018 le rapport d’évaluation des risques liés aux investissements énergétiques au Sénégal.

Plusieurs présentations sur le processus d’adhésion à la charte, la promotion des investissements dans le secteur de l’énergie, le traité de la charte de l’énergie, les politiques et priorités du Sénégal dans le secteur énergétique ont marqué l’atelier. Les discussions ont abouti à plusieurs recommandations dont la mise en place d’un comité ad hoc pour réfléchir sur le processus d’adhésion du Sénégal à la charte.  

La cérémonie de clôture de l’atelier a été présidée par le conseiller Technique en communication du MPE. Après avoir remercié les participants, Bartélémy SENE s’est réjoui « du niveau de coopération développé entre le secrétariat de la charte et le Sénégal, notamment en ce qui concerne les échanges d’experts, la formation, etc. » avant d’appeler les parties à poursuivre la réflexion suivant les recommandations, dans le cadre du comité ad hoc qui sera mis en place.

LE MPE APPELLE AU RENFORCEMENT DE L’EXPERTISE INTERAFRICAINE DANS LE SECTEUR DE L’ELECTRICITE

Le Ministre du Pétrole et des Energies a ouvert le mercredi 16 février 2022 au grand Théâtre de Dakar le 5ème forum africain de l’efficacité énergétique et du développement durable. Organisé par la FESELEC (Fédération des Entreprises du Sénégal dans l’Electricité) en partenariat avec la CAFELEC (Confédération Africaine d’Electricité), ce forum avait pour principal objectif l’harmonisation des actions pouvant accélérer l’électrification du continent grâce aux entreprises africaines.

Après s’être réjouie de l’organisation d’une telle rencontre qui traite d’un sujet aussi actuel que l’électrification du continent, Mme Aissatou Sophie GLADIMA a indiqué que  « face au défi continental de l’accès à l’énergie, l’Afrique se doit d’exploiter toutes ses ressources disponibles de manière efficace et efficiente ». C’est pourquoi elle en  « appelle à l’ensemble des entreprises pour s’investir davantage pour le développement du secteur et pour un renforcement de l’expertise interafricaine à travers un cadre idéal en vue d’une croissance durable ».

Pour le Ministre du Pétrole et des Energies, « il est primordial qu’à travers des structures comme la CAFELEC, que le secteur énergétique africain renforce ses capacités intrinsèques pour disposer de sa technologie, financer ses projets, concevoir et développer les infrastructures nécessaires au développement économique du continent ». Cela est d’autant plus nécessaire que malgré ses immenses potentialités en énergie renouvelable (solaire, éolienne…) et non renouvelable (hydrocarbures, uranium…), « l’Afrique compte plus de 600 millions de personnes qui n’ont pas accès ou ont un accès très insuffisant à l’électricité. Et le taux national d’électrification reste inférieur à 50% dans 24 pays du continent » se désole Mme le ministre.

Dans ce contexte dominé par les débats sur la problématique de la transition énergétique, le ministre rappelle que l’Afrique reste résolument engagée dans la lutte contre le changement climatique. « Cependant, n’étant responsable que de 3% des émissions cumulées de gaz à effet de serre dans le monde, elle ne saurait trop porter le fardeau des conséquences des développements économiques des autres régions. Pour un pays comme le Sénégal, qui dispose d’environ 32 TCF de gaz naturel, l’accès universel et l’émergence économique passent forcément par un développement de nos projets gaziers » a-t-elle insisté.

Le marocain Mohamed ZERGOUTI, Président de la CAFELEC, a relevé pour sa part l’urgence d’accélérer l’accès des pays du continent à l’énergie après la COVID. Pour cela, « il nous faut développer une vision  d’un marché intégré de l’électricité dans les différentes régions du continent ». De son côté, le président de la FESELEC, M. Mor KASSE s’est réjoui des politiques d’accès universel dans certains pays africains ouvrant ainsi des opportunités de collaboration avec le secteur privé. M. KASSE demeure convaincu que l’Afrique peut amorcer son développement grâce à ses ressources humaines et ses ressources naturelles.  

Le forum de Dakar s’est tenu après ceux de Casablanca en 2018, Niamey en 2019, Bamako en 2020 et Abidjan en 2021. Près de 150 opérateurs privés venant des 12 pays de la CAFELEC (Benin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, République de Guinée, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo) y ont pris part.

25 MW SUPPLEMENTAIRES D’ENERGIE PROPORE DANS LE RESEAU

Le Ministre du Pétrole et des Energies a procédé à l’inauguration de la centrale solaire de Kael dans le département de Mbacké le mardi 1er Mars 2022. C’était en présence du Président du Groupe Méridiam, opérateur en charge du projet et des autres partenaires.

En lançant la centrale solaire de Kael, Mme Aissatou Sophie GLADIMA n’a pas cacher sa joie pour les accomplies par le Sénégal en matière d’énergies renouvelables. « Nous en sommes aujourd’hui à une dizaine de centrales solaires au Sénégal qui, avec la centrale éolienne de Taïba Ndiaye et l’énergie fournie par les centrales hydroélectriques, permettent à notre pays d’être à 32% en capacités installées d’énergies renouvelables dans notre mix de production. C’est une grosse et excellente performance » a-t-elle déclaré.

D’une puissance de 25 MW, la centrale solaire de Kael, à l’instar de celle de Kahone, entre dans le cadre de l’Initiative Scaling Solar financée par le groupe de la Banque Mondiale. Une initiative qui vise à promouvoir le mix énergétique qui est l’un des piliers majeurs du Plan Sénégal Emergent mis en place par le Président de la République en vue de l’accès universel à l’électricité.

L’infrastructure est appréciée à sa juste valeur par les populations à travers le maire de la localité. M. El hadj BA parle « d’une réalisation qui traduit la vision éclairée du Président de la République qui veut faire du Sénégal un pays émergent ». Aussi a-t-il demandé au ministre du pétrole et des énergies d’être leur interprète auprès du chef de l’état « en lui transmettant notre gratitude pour nous avoir doté de ce joyau ». Le maire a aussi magnifié « la façon dont le projet a été conduit par l’opérateur qui nous a associé à toutes les étapes. Toutes les personnes affectées par le projet ont été dédommagées et ont été associées au recrutement du personnel. Nous tenons à saluer cette démarche inclusive » a conclu le maire El Hadj BA.

Le président de Méridiam, constructeur de la centrale a insisté sur « l’engagement de son groupe à soutenir le Plan Sénégal Emergent du président Macky SALL depuis son lancement ». D’ailleurs « Kael est la quatrième centrale que nous réalisons au Sénégal ce qui permet de donner de l’électricité à près d’un million de personnes à travers le pays. Et non seulement nous produisons de l’énergie propre mais à des tarifs compétitifs, je peux même dire qu’il s’agit des tarifs les plus en Afrique de l’ouest » s’est réjoui Thierry DEAU président du Groupe Méridiam.

En effet cette centrale et celle de Kahone fournissent l’énergie au prix de 25FCFA le KWH. Mais s’il en est ainsi, a précisé le ministre du pétrole et des énergies, c’est que  « l’Etat du Sénégal a rendu cela possible grâce à des efforts à travers les facilitations sur le foncier, les impenses, les garanties et la fiscalité, entre autres, pour accompagner l’accès universel à l’électricité ».

Le MPE a tenu à dire aussi un mot de gratitude à l’endroit des partenaires financiers qui ont permis la réalisation de cette centrale. Elle adressé ses vifs remerciements au groupe de la Banque Mondiale particulièrement la Société Financière Internationale (SFI) qui a fourni les prêts d’un montant de 38 millions d’euros, la Banque européenne d’investissement et Proparco, filiale de l’Agence française de développement dédiée au secteur privé. 

LE MPE réaffirme l’option du Sénégal d’utiliser le gaz pour produire de l’électricité

A l’initiative d’Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC), l’Abu Dhabi International Petroleum Exhibition & Conference (ADIPEC) s’est tenue du 15 au 18 novembre 2021 à Abu Dhabi. C’est le lieu de rencontre le plus influent au monde où les entreprises et les professionnels du pétrole, du gaz et de l’énergie se réunissent pour s’engager et identifier les opportunités dans un paysage énergétique en constante évolution.

Ce salon offre aux porteurs de projets et aux investisseurs des opportunités de se rencontrer, d’apprendre, de réseauter, de faire des affaires et de découvrir de nouveaux produits, solutions et technologies dans le domaine du pétrole et du gaz. Le Ministre du Pétrole et des Energies Dr. Aissatou Sophie GLADIMA a tenu à prendre part à cette grand-messe pour y marquer la présence du Sénégal qui va entrer bientôt dans le cercle restreint des pays producteurs de pétrole et de gaz. Il faut souligner qu’ADIPEC 2021 s’est tenue dans un contexte de COP 26 fortement marquée par la problématique du changement climatique et de la transition énergétique. C’est ainsi qu’après la cérémonie d’ouverture présidée par son Excellence Dr. Sultan Al Jaber PDG du groupe ADNOC et envoyé spécial des Emirats Arabes Unis pour le changement climatique, Mme Sophie GLADIMA a pris part à un tour de table ministérielle avec 14 ministres et hauts dirigeants sur le thème : « Dresser un plan d’action pour le climat de la COP26 à l’horizon COP27 ». A cette occasion le MPE a rappelé que « le Sénégal est favorable à une transition juste, équitable et inclusive qui prend en compte les réalités économiques et sociales de chaque nation. Il serait injuste pour l’Afrique de payer le prix de la transition au même niveau que les pays développés alors que sa contribution aux émissions n’est que de 3%. Ceux qui ont, dans le passé, utilisé l’échelle des énergies fossiles pour élever leur développement nous demandent aujourd’hui de les rejoindre sans cette échelle et sans alternative réaliste. »

La série de rencontres s’est ensuite poursuivie avec un panel auquel ont participé les ministres en charge de l’énergie du Portugal, de Bahrein et de Turquie sur le thème : « Panel COP26 : Rassembler les nations pour les lutter contre le changement climatique, de la planification à l’action ». Au cours des discussions, Mme Aissatou Sophie GLADIMA a indiqué que « l’inaccessibilité à l’énergie est un problème majeur pour bon nombre d’africains avec un impact négatif sur la biodiversité et donc sur l’environnement. Le Sénégal a besoin de son gaz pour produire de l’électricité à bas coût, développer son industrie, réduire le chômage des jeunes pour pallier un autre fléau qu’est l’immigration. »

A côté de ces rencontres plénières le MPE a eu plusieurs rencontres bilatérales. C’est ainsi qu’elle a eu un entretien avec son homologue des Emirats Arabes Unis pour échanger sur leur vision du secteur dans ce contexte de transition énergétique et dégager des pistes de collaboration. Mme GLADIMA en a profité pour « le remercier au nom de son excellence M. Le Président de la République avant de le féliciter pour la réussite de cet évènement ». Profitant de cette occasion, Mme le ministre l’a invité à participer à conférence Exposition MSGBC Gas, Oil and Power qui se tiendra à Dakar en décembre prochain.

Très sollicitée à l’occasion, Mme le ministre du pétrole et des énergies a reçu également une entreprise de trading pour jeter les bases d’un éventuel partenariat avec Petrosen T&S.  Constatant que les politiques de transition risquent d’empêcher les institutions financières traditionnelles de satisfaire la demande en investissement dans les énergies fossiles, le Ministre a saisi l’occasion pour rencontrer d’importants investisseurs afin d’initier une collaboration alternative destinée à financer les projets petro gaziers sénégalais indispensables au développement économique, industriel et social du pays.

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